Série Les enfants de la Patrie Pierre Miquel

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Les enfants de la Patrie Tome 1 : Les pantalons rouges

Huriel, 1er août 1914 : Léon Aumoine se marie avec Marguerite, une fille Bigouret. Ils ont vingt ans. Mais la messe est à peine finie que le tocsin résonne au loin. Le lendemain, après une nuit de noces à l’hôtel Terminus, Léon embarque à Montluçon. C’est la guerre.Marie Aumoine voit partir son fils aîné avec courage et résignation. Bientôt, elle le sait, ses trois autres fils suivront. Jean, le bachelier, rejoint le 121e. Raymond, le « mauvais garçon », fait ses classes dans le 2e contingent. Le plus jeune, Julien, devance l’appel. Ils ont le sentiment patriotique chevillé au cœur, et la conviction que ça ne durera pas. Quinze jours au plus. Sans le savoir, ils partent pour la Grande Guerre, le premier conßit mondial de l’Histoire. En France, le plus long et le plus meurtrier.Hallucinante pour les jeunes Européens du début du xxe siècle, cette guerre ne le sera pas moins pour ceux d’aujourd’hui, évoquée par Pierre Miquel avec une puissance qui fait chavirer l’image d’Epinal dans un cauchemar presque à vif. 

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Les enfants de la Patrie Tome 2 : La tranchée

Septembre 1914 : Léon est mort au front. Il laisse une épouse, une mère, désormais seule pour diriger l’exploitation agricole de l’Allier, et trois frères frappés par l’injustice de son sort.A l’arrière, on veut encore croire à une guerre éclair. Au front, l’heure n’est plus à la victoire en chantant. Les classes 16 ont été levées, des jeunes de dix-neuf ans prennent les armes.Raymond, le benjamin des fils Aumoine, est du lot. A Verdun, cette forte tête se révèle un as du téléphone de campagne, indispensable pour la coordination des fronts au sol et dans les airs. Julien, l’artilleur, passe le sombre hiver 1915 dans le Soissonnais, s’épuisant en offensives et contre-offensives. Jean, accablé par la disparition de Clelia, la belle aristocrate allemande qui l’aida à s’évader des prisons ennemies, se porte volontaire pour les missions d’espionnage les plus dangereuses dans les cavernes de l’Aisne.C’est parce qu’il les aime, ces braves et humbles poilus, sacrifiés du champ d’honneur, que Pierre Miquel leur redonne vie. Et rompu à l’art du récit, il livre des pans secrets de cette funeste épopée – commerce de femmes, évacuation de populations indésirables, dénonciations. Sombre répétition de tragédies à venir. 

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Les enfants de la Patrie Tome 3 : Le serment de Verdun

Février 1916 : Julien, le plus jeune des frères Aumoine, est porté disparu, réduit en cendres par une nouvelle arme, la plus terrifiante de toutes : le lance-flammes. Des quatre frères, arrachés à leur famille comme des centaines de milliers de jeunes Français, il ne reste plus que Jean et Raymond. Comment assumer l’accablement et la révolte devant l’horreur du massacre ? C’est dans le ciel, aux commandes de son Spad, que Raymond va braver le destin et tenter de faire de la guerre une aventure, comme d’autres pionniers de l’aviation militaire, dans le combat de Verdun qui est aussi une des premières grandes batailles aériennes.  Après Les Pantalons rouges et La Tranchée, Pierre Miquel poursuit une saisissante évocation romanesque de cette guerre à laquelle il a consacré une part importante de son œuvre d’historien.

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Les enfants de la Patrie Tome 4 : Sur le chemin des Dames

Résumé éditeur

Janvier 1917 : Raymond Aumoine se marie. A Montluçon, la place de l'église Saint-Pierre est noire de monde. On vient fêter l'un de ces aviateurs risque-tout, héros de Verdun, qui portent les derniers espoirs de l'arrière. On vient toucher du doigt ces jeunes amoureux miraculeusement réunis par la tourmente. On vient en secret rendre hommage aux siens morts au combat.Dans les yeux de Marie Aumoine, la mère, se lisent peur et résignation. Elle ose à peine se souvenir de l'été 1914 et des noces tragiques de Léon, son fils aîné, tué huit jours plus tard. Et Julien, son benjamin disparu depuis un an, n'a-t-elle pas accepté d'en faire le deuil ?C'est un pays gagné par le désespoir qui voit naître cette nouvelle année. Quatre présidents du conseil se succèdent. On tente encore de masquer l'échec de Nivelle, chef des armées, même si le nom de Pétain, son successeur, est dans toutes les bouches. S'ajoutant à la confusion, la défiance entre les Alliés. Les Anglais prêteront-ils main forte à l'ultime offensive du Chemin des Dames ? Jean, le quatrième fils Aumoine, spécialiste des missions d'espionnage, arpente le front en quête de renseignements auprès des laconiques serviteurs de la couronne.Sa mission accomplie, il n'a de cesse qu'il n'ait rejoint les soldats du 121e de Montluçon, ses copains d'enfance. Témoin de l'effroyable confusion qui règne à Compiègne, au Grand Etat-Major, il sait que le Chemin des Dames est ce piège mortel où cent mille Français sont tombés en deux jours. Mais dans son unité la révolte gronde. Le capitaine Aumoine arrivera-t-il à temps pour raisonner ses hommes ? Ces poilus qui défient la mort depuis trois ans vont-ils mourir au poteau d'exécution ? Des traîtres, les mutins de 1917 ? Des lâches, ces braves qui refusent d'aller à l'assaut à l'aveuglette ? Des condamnés à mort, ces bons enfants de la patrie ? L'heure est à la mutinerie dans l'armée française, et la folie guette Jean...Ainsi prend fin, par cette extraordinaire évocation - et après le succès des trois premiers volumes -, la suite romanesque de Pierre Miquel. Pour la première fois, l'histoire quotidienne d'une famille de la France rurale sacrifiée à la Grande Guerre. Le voyage au bout de l'enfer de ces millions d'hommes qui n'en sont pas revenus. Pierre Miquel est l'auteur chez Fayard de chroniques, romans et essais, dont une magistrale histoire de la Première Guerre mondiale.LES ENFANTS DE LA PATRIESuite romanesqueLes pantalons rouges*La tranchée**Le serment de Verdun***Sur le Chemin des Dames****