Série Contre-histoire de la philosophie Michel Onfray

Contre-histoire

Contre-histoire de la philosophie Tome 1 : Les sagesses antiques

Depuis longtemps, la tradition universitaire évite de se pencher sur un continent englouti et oublié de la philosophie. Et depuis trop longtemps, elle ne sacralise que les protagonistes les plus austères de la grande guerre des idées. Pourquoi ? Parce que l’histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d’un combat qui, inlassablement, oppose idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers ont accédé au pouvoir intellectuel pour vingt siècles.Dès lors, ils ont favorisé les penseurs qui œuvrent dans leur sens et effacé toute trace de philosophie alternative.C’est à renverser cette perspective que s’attache Michel Onfray dans Contre-histoire de la philosophie– dont le premier volume est consacré aux sagesses antiques: de Leucippe à Diogène d’Œnanda, de Démocrite à Lucrèce, d’Eudoxe à Épicure, d’Antiphon à Diogène de Sinope.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 2 : Le christianisme hédoniste

Dans cette « contre-histoire » de la philosophie, Michel Onfray a entrepris de réhabiliter – ou, plutôt, de donner enfin à lire et à méditer – tous les penseurs qui, par une étrange fatalité, ont été exclus, voire bannis, de l’enseignement universitaire. Ce deuxième volume (le premier était consacré aux « Sagesses antiques »), revisite ainsi, et parfois révèle,les œuvres « matérialistes » d’auteurs aussi divers que Walter de Hollande, Amaury de Bène, Lorenzo Valla, Marsile Ficin, Érasme ou Montaigne. Ensemble, elles forment ici l’archipel d’un « christianisme hédoniste » qui promet de nobles voyages intellectuels à tout philosophe soucieux de découvrir ce qu’on lui dissimule depuis trop longtemps – à savoir le corps, le plaisir et le bonheur.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 3 : Les libertins baroques

Donner à lire des philosophies négligées par la tradition universitaire, réhabiliter une «pensée du plaisir» contre le platonisme, tel est le projet de Michel Onfray dans cette «contre-histoire de la philosophie».Ainsi traite-t-il du xviie siècle dans un esprit de déconstruction des mythes et légendes de l’histoire officielle de la philosophie – devenue l’histoire de la philosophie officielle.Aux antipodes d’un «Grand Siècle» de carte postale avec Descartes, Pascal, Fénelon, on découvre une constellation de «libertins baroques» – Charron, La Mothe Le Vayer, Saint-Évremond, Gassendi, et Spinoza qui, étrangement, n’a jamais été abordé sous l’angle de sa spécificité hédoniste : ceux-ci, encore chrétiens, s’abreuvent à Montaigne, aux récits de voyage des découvreurs du Nouveau Monde, aux leçons données par les lunettes astronomiques, aux cabinets de curiosités…

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Contre-histoire de la philosophie Tome 4 : Les ultras des Lumières

Dans ce quatrième volume de la Contre-histoire de la philosophie, qui explore les angles morts de la philosophie officielle et universitaire, le siècle dit des Lumières est à son tour revu et corrigé : Voltaire et Rousseau fustigent les athées, l’Encyclopédie veut les mettre à mort, pendant que se formule une pensée hédoniste, matérialiste, révolutionnaire, mais pas comme l’historiographie marxiste l’a prétendu. Les « ultras des Lumières » définissent une radicalité matérialiste, avec Meslier et La Mettrie, ainsi qu’une sensibilité jamais nommée, l’utilitarisme français, incarnée par Maupertuis, Helvétius, d’Holbach. Et éclairent enfin la pensée féodale d’un Sade délinquant relationnel, contre-révolutionnaire, précurseur du fascisme, aux antipodes du grand libérateur qu’on se plaît habituellement à glorifier.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 5 : L'eudémonisme social

Au sommaire de ce cinquième tome de sa « Contre-Histoire de la philosophie », Michel Onfray s’attache plus particulièrement à souligner la dimension utopique des hédonismes libéraux du siècle dit de la « Révolution industrielle ». Pour ce faire, il se penche sur les oeuvres de Mandeville, Bentham, Godwin, tout en explorant les virtualités « eudémoniques » des théories de Flora Tristan, Stuart Mill, Owen, Fourier et Bakounine – qui, chacun dans leur genre, incarnent la pensée d’une gauche inexploitée et pleine de promesses.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 6 : Les radicalités existentielles

Sixième volume de la "Contre-histoire de philosophie" consacré au XIXe siècle et aux penseurs A. Schopenhauer, Max Stirner et H. D. Thoreau.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 7 : La construction du surhomme

Ce volet de la Contre-histoire raconte le rôle tenu par le Grand Homme et son aspiration à la Vie Sublime au xixe siècle. Jean-Marie Guyau développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Il défend la générosité, le risque, l’action, dans une oeuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l’idéologie de Vichy à venir. La figure ontologique du « S urhomme » de Nietzsche n’est pas sans relation avec cette métaphysique. Nietzsche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l’éloge d’un « S urhomme » ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l’individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu’il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l’aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 8 : Les freudiens hérétiques

Dans ce huitième volume de sa Contre-histoire, Michel Onfray s’insurge contre la tradition dévote selon laquelle Freud serait l’inventeur unique de la psychanalyse. D’autres voies, d’autres penseurs ou praticiens ont tenté de penser – contre le maître viennois – une « psychanalyse de gauche » récusant le schéma idéaliste d’un inconscient mystérieusement transmis de générations en générations. Parmi eux, trois figures souvent méconnues, et dont Michel Onfray entreprend de ressusciter l’oeuvre : Otto Gross, qui conçut la psychanalyse dans la lignée libératoire de son nietzschéisme ; Wilhelm Reich, qui sut forger les principaux concepts d’un freudo-marxisme résolument matérialiste ; Erich Fromm, enfin, qui, récusant tout l’obscurantisme quasi religieux du freudisme officiel, proposa une « psychanalyse concrète » et plus soucieuse de ses patients que d’un fonds doctrinaire passablement dévalué.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 9 : Les consciences réfractaires

Dans ce neuvième tome de sa Contre-Histoire de la Philosophie, Michel Onfray se penche sur des figures intellectuelles que la tradition universitaire s'est plu à sous-évaluer ou (selon l'auteur) à surévaluer, tout en réservant une place de choix à l'œuvre exemplaire d'Albert Camus. Georges Politzer, marxiste des Lumières, qui sut ferrailler avec l'idéalisme bergsonnien avant de tomber, en 1941, sous les balles d'un peloton d'exécution. Paul Nizan, marxiste et lecteur d'Épicure, qui s'insurgea avec bravoure contre le communisme dévoyé de l'URSS. Camus, qui ne renonça jamais à combattre le totalitarisme sous toutes ses formes tandis que d'autres succombaient à ses sinistres séductions. D'autres? Ce fut, précisément, le cas de Sartre et de Simone de Beauvoir, dont Michel Onfray reconstitue l'itinéraire politique déconcertant, et dont il dresse ici un portrait intellectuel sans concession.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 10 : La pensée postnazie

Une grande partie de l'histoire de la pensée occidentale s'est effondrée lors de l'ouverture des camps d'extermination nazis en 1945. Comment l'embrasement de l'Europe par le national-socialisme a-t-il pu survenir, en dépit des progrès de la raison, en dépit des Lumières ?Hannah Arendt a examiné ce phénomène à travers ses analyses du totalitarisme, des crises de la culture et de l'éducation.Hans Jonas a constaté que la planète était en danger, que les biotechnologies mettaient l'humain en péril. L'écologie lui doit beaucoup.Günther Anders étudia, entre autres, la bombe atomique, les machines, la propagande, les médias, la pollution, l'idéologie mortifère du capitalisme, avant de conclure à l'obsolescence programmée de l'homme.En tant que Juifs, tous trois ont connu l'extermination des leurs, la persécution, l’errance. Leurs écrits prennent à bras le corps le monde réel et concret, les choses du monde, la boue du monde.Exhaustif et lumineux. L’Express.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 11 : L'autre pensée 68

Il existe deux « Pensée 68 ». La première a rendu possible l'événement, la seconde a été rendue possible par lui. Deleuze, Foucault, Althusser, Lacan, Barthes et quelques autres ont été de sages professeurs avant Mai, et de purs produits de ce qui est advenu ensuite. Mais une autre pensée de Mai 68 a fonctionné en combustible de la flamme d’une histoire qui, rappelons-le, a été planétaire. Il faut aller la chercher du côté des avant-gardes littéraires, mais encore chez Henri Lefebvre, nietzschéen de gauche, dans le freudo-marxisme de Marcuse, les analyses de Guy Debord sur le spectacle, la fétichisation de la marchandise, ou enfin chez Raoul Vaneigem, qui cherchait des remèdes à l’existence mutilée et aliénée.Les soixante-huitards se retrouvèrent sans père, et sans boussole. Un grand moment de déchristianisation avait eu lieu. Ce fut aussi un grand pas vers le nihilisme.Le philosophe et écrivain poursuit son déboulonnage des idoles, avec un désir absolu de lucidité. Le Point.

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Contre-histoire de la philosophie Tome 12 : La résistance au nihilisme

« Les promesses de Mai n’ont pas été tenues. La révolution politique n’a pas eu lieu, quelles qu’aient pu être ses formes. En revanche la révolution métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d’un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temps.Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n’a pas été suivie par l’avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l’abolition de la domination du supérieur par l’inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l’inférieur s’est mis à dominer le supérieur. »Après une longue introduction sur la construction du nihilisme, Michel Onfray s’arrête longuement sur trois figures : Vladimir Jankélévitch, Mikel Dufrenne et « l’affirmation joyeuse », enfin Robert Misrahi et « les actes de la joie ». Avant de conclure sur la vie philosophique…