Série Cahiers Albert Camus Albert Camus

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Cahiers Albert Camus Tome 3 : Fragments d'un combat, 1938-1940 - Alger républicain I et II

Résumé éditeur

L'aventure et la bataille perdue d'Alger républicain sont un des épisodes déterminants de la formation d'Albert Camus. Fin 1938, il entre comme journaliste débutant dans ce quotidien créé pour être à Alger l'organe du Front populaire. Aux côtés de Pascal Pia, il y jouera bientôt un rôle déterminant, jusqu'au jour de janvier 1940 où Alger républicain, devenu Le Soir républicain, est définitivement suspendu par ordre du Gouvernement général. Pendant un peu plus de deux ans, Camus aura lutté pour la survie de ce journal chaque jour menacé, pour l'émancipation politique et sociale, pour la justice, pour l'Espagne républicaine aussi, et enfin pour la "vraie" paix. À travers cette activité multiple se forme une éthique du journalisme qui sera plus tard celle du quotidien Combat. Jacqueline Lévi-Valensi et André Abbou ont retrouvé, dans les collections d'Alger républicain et du Soir républicain l'ensemble des articles signés par Camus ou pouvant lui être attribués. Classés par thèmes, éclairés par des notes et des aperçus historiques, ce sont vraiment les "fragments d'un combat".

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Cahiers Albert Camus Tome 4 : Caligula

Résumé éditeur

Albert Camus travaille à Caligula à partir de 1938. La maturation est lente et il ne termine cette première version qu'en 1941. Mais il modifie sensiblement la pièce entre 1941 et 1943. Outre des problèmes artistiques et de dramaturgie, il y a été poussé par les événements de l'époque : la guerre et l'occupation. Au Caligula nietzschéen de la première version succède une oeuvre qui souligne davantage la lutte nécessaire contre la tyrannie. La pièce devient moins romantique, et plus politique. C'est ce Caligula de 1941, resté inédit, que publient aujourd'hui les Cahiers Albert Camus. Une postface de A. James Arnold explique la genèse d'une oeuvre qui occupa si longtemps Camus et montre quels liens existent entre Caligula et la plupart des oeuvres de jeunesse de l'écrivain.

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Cahiers Albert Camus Tome 5 :  Oeuvre fermée, oeuvre ouverte ?

Résumé éditeur

Rassemblant des camusiens de formation différente, venus d'horizons et de pays différents, le colloque "Albert Camus : oeuvre fermée, oeuvre ouverte ?" qui, en juin 1982, s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle, sous la direction de Raymond Gay-Crosier et de Jacqueline Lévi-Valensi, a mis en évidence, à travers des approches parfois contradictoires, mais généralement complémentaires, la complexité d'une pensée et d'une oeuvre trop souvent soumises à des simplifications ou des schématisations arbitraires. De nouvelles lectures, fondées sur des recherches d'ordre littéraire ou philosophique ; linguistique ou méthodologique, mais aussi sur les apports de la psychanalyse ou de la réflexion philosophique, permettent de mieux cerner cette pensée et cette oeuvre dans leur unité et leur cohérence interne, où, cependant, elles ne s'enferment pas, de mieux mesurer leur possibilité d'ouverture aux prolongements multiples et féconds, de mieux les situer dans leur singulière actualité.

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Cahiers Albert Camus Tome 6 : Albert Camus éditorialiste à L'Express

Résumé éditeur

Albert Camus revient au journalisme en mai 1955. Sa collaboration à L'Express dure jusqu'en février 1956. Ce cahier présente les trente-cinq éditoriaux qu'il rédigea alors. Ils offrent un triple intérêt : politique, littéraire et humain. Camus traite principalement de la tragédie algérienne. Mais il parle aussi, au fil de l'actualité, du métier d'homme, de la guerre des gauches, des rapports entre les intellectuels et la politique, de la situation de l'artiste dans la société, de la liberté, du nucléaire, de la fin des idéologies, du fonctionnement du régime parlementaire, de la non-violence. Il dénonce l'admission de l'Espagne franquiste aux Nations Unies, critique le développement du racisme français, réclame la transformation de la condition ouvrière, exprime sa tendresse pour le peuple grec, défend l'exercice des libertés individuelles et salue le génie exemplaire de Mozart.