
Par les routes
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
4ème et dernier roman que je lis de la sélection pour le Prix Landerneau 2019.
Après Murène, Mur Méditerranée et les petits de Décembre, je me plonge dans ce livre avec envie, ayant entendu de bons échos de cette lecture.
J'ai eu plaisir à le lire jusqu'à la moitié du roman, malheureusement après, ce ne fut plus le cas.
Je m'explique...
Un homme nommé "l'autostoppeur" part régulièrement sur la route, pendant une semaine ou deux, ayant un besoin vital de liberté et une envie irrépressible de rencontrer des inconnus.
D'ailleurs, dès qu'il le peut, il photographie ces personnes et ces moments de rencontre, notant les noms, la date, l'heure, l'endroit...
Cet homme (autostoppeur au prénom inconnu, il ne sera jamais cité dans l'histoire) vit avec Marie et leur fils de 8 ans. Tous les deux semblent bien s'accommoder de ses absences fréquentes.
Un jour, un ami d'enfance, très proche de l'autostoppeur s'installe dans la même ville que le couple.
Les deux hommes se retrouvent avec plaisir et se remémorent les bons moments partagés ensemble.
Sacha est romancier et il est certain que ce nouvel environnement lui assurera l'inspiration pour écrire son livre.
C'est donc une nouvelle vie pour lui, renouant avec sa famille, entouré d'amis et de nouvelles rencontres amicales et amoureuses, bref tout semble aller pour le mieux.
Sauf que, je sens le vent tourner, à la moitié de l'histoire...
Sacha, le bon copain "s'intéresse" de près à Marie qui n'est pas insensible à son charme.
Ah, quand le désir est là, ma foi...
L'autostoppeur est pris, lui, d'une soudaine frénésie dans ses déplacements encore plus rapprochés et plus long, laissant la "voie libre" tout en étant conscient de cette situation et sans en être tourmenté ou si peu...
Et n'oublions pas, cet enfant de 8 ans, Agustin, qui gravit autour...pauvre gosse qui gère très bien la séparation de ses parents !
Ah, me voilà rassurer !
Et en quelques mois, un nouveau conjoint pour Marie, un beau-père pour l'enfant qui s'installe dans la maison de son ami et l'autostoppeur donnant de moins en moins signe de vie pour disparaître totalement.
Je pourrais énumérer les phrases, les passages qui m'ont sauté aux yeux, qui m'ont TANT agacée mais il n'y a pas d’intérêt à le faire car ce n'est que mon interprétation.
J'aurai tant aimé voir la beauté de cette histoire, de ces personnages mais malheureusement, je n'y ai vu que de l'incongru.
Je garde évidemment en tête que c'est une fiction et malgré ce fait, je n'ai pas réussi à croire, un seul instant à cette histoire.
Je manque peut-être de subtilité dans cette lecture mais je n'ai ressenti qu'un sentiment de malaise en la lisant.
Bien sûr ce n'est que mon humble avis.
Je suis donc passée à côté de ce roman.
Mais il a beaucoup plu à d'autres lecteurs et c'est tant mieux.
Bravo à l'auteur qui a reçu le Prix Landerneau 2019.
«J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.»
Avec Par les routes, Sylvain Prudhomme raconte la force de l’amitié et du désir, le vertige devant la multitude des existences possibles.
Ma lecture
Sylvain Prudhomme nous emmène sur les routes enfin je devrais plutôt dire sur Sa route, celle qu’il fait prendre à son narrateur, Sacha, la quarantaine qui décide de tout plaquer pour s’installer à V., où vit celui qui ne sera nommé que par « l’Autostoppeur » qu’il a connu au détour d’un voyage et qu’il a perdu de vue depuis près de 20 ans.
Qu’est-il devenu ? Comment vit-il ? Qu’a-t-il fait de sa vie quand lui-même est à un carrefour et que la route à prendre est assez obscure. Tous les oppose et pourtant…..
Il va découvrir un homme marié à Marie, traductrice, avec un enfant Agustin 9 ans, qui vit de petits chantiers ici ou là, est son propre patron ce qui lui permet de se lancer régulièrement (et comme par le passé) sur les routes à la rencontre des autres, de partager à la fois un bout de chemin mais aussi un bout de vie.
Sacha va se rendre compte du vide de sa vie , à l’opposé de son Autostoppeur, sorte de doux bohème qui ne pense qu’à prendre la poudre d’escampette, malgré sa femme et son fils, à aller plus loin, aller vers les autres, associant idées et parcours, jusqu’à se fondre et parfois disparaître dans le décor.
Sacha va peu à peu s’immiscer dans cette famille et surtout se rapprocher de Marie, lasse des départs de l’Autostoppeur mais sans pour autant l’obliger à revenir au foyer. Chacun va prendre une route, sa route pour trouver sa place et sa vie…..
C’est un roman dans lequel on voyage, c’est un parcours initiatique à la recherche du bonheur pour chacun. Sacha va découvrir les charmes d’une vie de famille et suivre l’Atostoppeur au rythme des polaroïds que celui-ci envoie, comme des petits cailloux blancs sur les chemins qu’il emprunte.
Sylvain Prudhomme est un as en géographie française, une sorte de Pierre Bonte des villes et villages, écrivant une carte routière à la main afin de dresser le parcours des idées et pensées de cet Autostoppeur, philosophe des routes et autoroutes, connaissant tous les recoins du territoire, dressant une carte balisée qui mènera Sacha à comprendre et à remettre toute sa philosophie de vie en question en s’ouvrant aux autres et en découvrant le sens du partage.
Avec une écriture douce, posée, l’auteur nous convie à un voyage dans lequel les paysages et personnages rencontrés participent à sa réussite mais aussi à la confrontation des deux anciens co-voyageurs, leurs deux univers;
J’aime et redoute à la fois l’idée qu’il existe une ligne d’ombre. Une frontière invisible qu’on passe, vers le milieu de la vie, au-delà de laquelle on ne devient plus : simplement on est. Fini les promesses. Fini les spéculations sur ce qu’on osera ou n’osera pas demain. (…) La moitié de notre existence est là, en arrière, déroulée, racontant qui nous sommes, qui nous avons été jusqu’à présent, ce que nous avons été capables de risquer ou non, ce qui nous a peinés, ce qui nous a réjouis. (p4)
Et si l’Autostoppeur n’était finalement que le double de Sacha, celui qu’il n’a pas osé être, qu’il ne s’est pas permis d’être, celui au manteau bleu, comme l’évoque l’auteur, dans une chanson de Léonard Cohen, l’homme de sa jeunesse :
Je me jure que s’il revient j’aurai la même élégance. Dans la chanson de Cohen la guitare est calme, les mots sont simples. Certains biographies disent que l’ami au fameux manteaux bleu existe, qu’il a vraiment eu une histoire d’amour avec Jane. D’autres pensent qu’il n’est qu’un double de Cohen, une figure de sa jeunesse, de ses années de vagabond. Que du début à la fin le chanteur ne s’adresse qu’à lui-même. A l’home qu’il n’est plus et qu’il revoit avec un mélange de tendresse et de défi. Ceux-là disent que l’homme au manteau bleu et Cohen n’ont jamais fait qu’un. (p205)
Oser sans jamais avoir oser, faire le premier pas, aller vers l’autre, vers les autres, vivre à travers les autres, trouver ce que l’on a toujours cherché sans espérer un jour le trouver.
Une bien jolie balade dans laquelle chacun peut retrouver un bout de son itinéraire, de sa propre carte routière, au hasard des chemins pris et des rencontres.
J’aurai pu assister à une rencontre mercredi à La Roche sur Yon mais une erreur de manipulation informatique m’en empêche et il ne reste plus de place. Je me console en me disant qu’il y aura foule à l’écouter parler de son voyage littéraire …..
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