
Rhapsodie des oubliés
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Sofia Aouine frappe fort avec son premier roman.
Un roman qui claque, âpre et surprenant !
L'écriture vive et très habile de l'auteure nous fait plonger dans ce récit saisissant et inattendu.
Abad, un gamin de 13 ans raconte...
Sa vie dans un quartier populaire où il côtoie un monde où les enfants grandissent trop vite !
Se faire une place dans une société hétéroclite, démunie et violente.
Un apprentissage rude de la vie, d'un avenir incertain, ponctués de désillusions.
Mais heureusement, il y a de belles rencontres et des mains tendues.
Pour mieux supporter cet univers impitoyable lorsque l'on a 13 ans, d'origine libanaise et que l'on vit dans un environnement chaotique.
La pression de toute une communauté, le regard des autres, le respect des codes, les coutumes, façonnent la vie de ce jeune garçon qui rêve d'un monde bienveillant, libre et moins étouffant.
Abad est entre deux mondes
Celui de l'enfance et de l'âge adulte,
Celui du fantasme et de la réalité implacable
Celui des échecs et des réussites.
Entre brutalité et douceur,
Entre déceptions et espoirs,
Entre obscurité et lumière.
13 ans et avoir déjà trop vécu !
Un texte étonnant, cru mais d'une grande justesse.
L'auteure écrit avec le cœur, abordant des sujets d'actualité difficiles.
Aussi bouleversant que réaliste, une fenêtre ouverte sur une société qui interpelle, c'est certain.
Ce livre parle de sexualité, de religion, de coutumes, de pauvreté, de prostitution, de drogue, tant de thèmes durs et dérangeants.
Un roman moderne, engageant et audacieux.
Une auteure à suivre...
Abad, le poulbot de la Goutte-d’Or
Sofia Aouine fait des débuts fracassants avec sa Rhapsodie des oubliés. Elle met en scène Abad, un adolescent plein de gouaille et de rêves, qui entend sortir du destin misérable qui lui est promis.
«Ma rue raconte l’histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s’appelle rue Léon, un nom de bon Français avec que des métèques et des visages bruns dedans.» Dès l’incipit, le ton est donné, le style est là, quelque part entre un naturalisme baroque et un air de rap, entre Zazie dans le métro et La vie devant soi. C’est du reste sous l’exergue de Romain Gary / Émile Ajar que ce premier roman – logiquement sélectionné pour le Prix du style 2019 – s’inscrit. Cette gouaille, ce sens aigu de l’observation est celui d’Abad, 13 ans, qui va nous faire découvrir sa rue, ce quartier du Nord-Ouest de Paris qui est aussi présent dans Après la fête de Lola Nicolle. Outre les descriptions des faits – et surtout des méfaits – qui font le quotidien de ce microcosme cosmopolite, nous aurons aussi droit à des portraits croqués avec la même force d’évocation, la même fausse naïveté du regard de l’enfant qui perd son innocence face à la dureté du monde qu’il côtoie jour après jour. Il y a d’abord ses parents, qui ont surtout appris à se taire pour se fondre dans la masse, à jamais orphelin de ce Liban qu’ils ont dû fuir. Puis viennent une jeune fille aperçue derrière la fenêtre d’une tour voisine et qui est retenue par son salafiste de père, Ethel Futterman la psy chez qui on l’envoie pour tenter de la remettre dans ce droit chemin dont chacun a pourtant bien compris qu’il n’existe qu’en rêve et qui est une rescapée des rafles de juifs durant l’Occupation ou encore Gervaise, la pute qui espère pouvoir revoir sa fille restée au Cameroun selon le schéma détaillée par Karine Miermont dans Grace l’intrépide, sans oublier Odette, sa voisine, qui va finir en EPHAD, rongée par la maladie d’Alzheimer.
Oscillant entre comédie loufoque comme le camp d’entrainement des Femen qu’il découvre de sa fenêtre et qui va donner lieu à une belle empoignade entre féministes, intégristes – les barbapapas – et forces de l’ordre ou encore ce trafic mis en place avec un camarade de jeu dans le vestiaire et qui permettait de reluquer les filles tout en se masturbant. Une activité beaucoup pratiquée tout au long du roman et que l’on pourra interpréter comme une preuve de vitalité soit comme qui va mal finir, comme à peu près toutes les initiatives prises par Abad et qui vont finir par le séparer de sa famille pour se retrouver au milieu d’autres «cassos» dans une famille d’accueil en baie de Somme.
Mais avant cela, il aura beaucoup appris et beaucoup mûri. Compris comment on tenait les prostituées, comment on parvenait à radicaliser les musulmans, comment on éloignait tous les gêneurs qui entendaient ne pas se soumettre aux règles des intégristes. Et décidé de résister, de ne pas se laisser avoir à son tour et continuer à faire les 400 coups.
Avec les livres et avec les mots. Avec Marguerite Duras et avec le petit carnet noir que lui a donné sa psy. C’est ainsi que Sofia Aouine est devenue grande et qu’elle réussit à nous enchanter. À suivre de près !
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