Elsa mon amour
  • Date de parution 22/08/2018
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 302 gr
  • ISBN-13 9782081412859
  • Editeur FLAMMARION
  • Format 211 x 138 mm
  • Edition Grand format
Biographies, Mémoires

Elsa mon amour

3.53 / 5 (71 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Quand je regarde derrière moi, on dirait que je me raconte une histoire. Qui était cette enfant qui dormait avec les chats errants, qui réinventait sans cesse les vêtements et les objets, cette fillette qui ne jouait avec les autres enfants que lorsqu'elle pouvait les mettre en rang et leur faire la classe ?" Elle naquit à Rome le 18 août 1912, fut écrivain, poète et traductrice. Elle épousa Alberto Moravia en 1941, fut la première femme récompensée par le prix Strega avec L'île d'Arturo en 1957, et écrivit la monumentale Storia. Sublime et renversante, elle s'appelait Elsa Morante. Ce roman est l'histoire de sa vie.

livré en 5 jours

  • Date de parution 22/08/2018
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 302 gr
  • ISBN-13 9782081412859
  • Editeur FLAMMARION
  • Format 211 x 138 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Elsa Morante, née à Rome le 18 août 1912, est écrivain, poète et traductrice. Elle épouse Alberto Moravia en 1941, mariage qui durera jusqu’à sa mort le 25 novembre 1985. En 1957, avec L’Île d’Arturo, elle est la première femme récompensée par le prix Strega. La Storia, publié en 1974, figure dans la liste des 100 meilleurs livres de tous les temps. Fille naturelle d’une enseignante, Irma Poggibonsi, et d’un employé des postes, Francesco Lo Monaco, Elsa Morante est reconnue par Augusto Morante, mari d’Irma. Elle passe son enfance dans le quartier populaire du Testaccio à Rome. Lorsqu’elle a six ans, sa marraine, Maria Guerrieri Gonzaga Maraini, «tombe amoureuse» de la « petite fille aux yeux cernés», et l’emmène quelque temps vivre «dans son jardin». Elsa commence à cet âge à écrire des brèves nouvelles et des fables pour enfants.

Ma lecture

Je me suis procurée récemment La storia, le roman d’Elsa Morante suite à des chroniques lues ici ou là et avant de le découvrir je voulais en savoir un peu plus sur cette auteure italienne alors quoi de mieux qu’une biographie romancée d’une auteure italienne Simonetta Greggio que j’avais découvert avec Les mains nues il y a deux ans.

ELSA MORANTED’Elsa Morante je ne connaissais rien, ni de sa vie, ni de son œuvre et j’ai découvert une femme dont la vie fut à elle-même un roman, une italienne telle qu’on peut se la représenter, fougueuse, aux milles vies, à la personnalité à la fois forte et fragile avec des moments de débordements, de cris et de larmes.

C’est au soir de sa vie qu’elle se confie, dans une sorte de journal-testament où elle revient très rapidement sur son enfance, sur ce père qui n’était pas le sien, sur l’autre qui ne le fut pas non plus, sur sa mère juive, avec laquelle elle s’affrontait pour finir par quitter très jeune le toit familial et se lancer dans la vie.

Elle évoque son grand amour, Alberto Moravia, avec lequel elle restera uniejusqu’à sa mort en 1985 même si leur mariage était fait d’écarts de part et d’autre, mais aussi ses ami(e)s : Malaparte, Pasolini, Anna Magnani, son amant Visconti, sa jeunesse où elle a connu la faim, les rencontres de passage, et puis très vite la reconnaissance de son travail d’écriture.

Simonetta Greggio laisse transpirer toute l’admiration qu’elle a pour la femme et pour l’écrivaine au caractère bien trempé, elle entrecoupe cette biographie romancée de courts chapitres qui permettent de resituer les événements et leurs contextes.

Il y a à la fois toute la splendeur de cette femme dont la vie fut une aventure continuelle mais qui sombre dans la vieillesse et l’isolement après plusieurs chutes en constatant que beaucoup de ceux qu’elle a aimés sont définitivement partis de leur plein gré ou non, elle-même ayant tenté de le faire sans succès.

Je dois avouer que le personnage m’a séduit, je l’ai lu en une journée car ne connaissant rien d’elle j’ai été totalement subjugué par son parcours, sa modernité, son amour inconditionnel pour Moravia jusqu’à son dernier jour, malgré les scènes et les trahisons, ses passions pour les artistes, écrivains, poètes, cinématographes croisés, les petites anecdotes et son amour pour sa ville Rome. C’est un voyage dans l’Italie d’après-guerre dans ce qu’elle comportait d’artistes et d’écrivains.

C’est un récit tout en nuances, en couleurs, en forme, en mille petits détails de sa vie mais on ressent tout au long une sorte de mélancolie, de tristesse dans le regard porté par cette femme sur ses belles années, pas toujours heureuses et sur sa fin de vie, immobilisée et ne trouvant du réconfort que dans ses souvenirs. Quel contraste entre ce qu’elle fut et l’amertume de ce qu’elle est désormais.

Rien de trop, juste l’essentiel mais qui dresse le portrait d’une femme de caractère au cœur sensible, ayant la certitude qu’être « écrivain » (et non écrivaine comme elle le dit) était sa seule destinée, Simonetta Greggio s’efface totalement derrière Elsa en lui laissant la parole et qui peut mieux qu’elle pour parler d’elle !

Je ne sais pas quand je vais lire La storia mais je dois avouer que j’ai une certaine impatience pour découvrir la plume de cette femme et voir si je retrouve son énergie, sa volonté, son œil sur son pays et ses contemporains.

J’étais jeune longtemps. J’étais belle, du moins le disait-on. Je suis devenue un écrivain, un grand. Puis je suis tombée. J’ai désiré les hommes, je les ai aimés et attachés avec les yeux de mon vrai père. Et je suis connue sous le nom de mon faux père. Il en aurait fallu moins pour être celle que je suis. (p11)


AUTRES LIVRES DE Simonetta Greggio4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés