Après ça
  • Date de parution 19/08/2024
  • Nombre de pages 160
  • Poids de l’article 204 gr
  • ISBN-13 9782823621327
  • Editeur OLIVIER
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format
Romans français Amitiés Moins de 3 mois

Après ça

3.83 / 5 (46 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

« Je lui demande à quoi il pense et sans lui laisser le temps de répondre je jette un coup d’œil en bas de la falaise, je dis que c’est plutôt haut vu d’ici, tu t’imagines sauter des fois ? »Max n’a pas mis longtemps avant d’emmener Lou sur le bunker qui fait face à la mer. Les deux amis s’y retrouvent presque tous les soirs de ces vacances caniculaires, regardent partir les ferrys et la parole se délie au fur et à mesure que les bières descendent. C’est un de leurs points communs, de ne pas être trop bavard. Il y a aussi l'ennui, les jeux qu’ils s’inventent, cette ville qu’ils sillonnent avec sa jetée, comme un pont vers le néant. Les pêcheurs s'y disputent les meilleurs emplacements et au bout, on saute dans l’eau en évitant les rochers. On passe à l’âge adulte. Comment devenir un homme quand les pères ont la main lourde les soirs de défaite de l’OM ou sont absents et que les frères sont partis ?Dans un premier roman débordant de tendresse, Eliot Ruffel explore le langage des corps et des regards. Au cœur des silences, se dégagent la beauté et le drame d’une amitié.

En arrivage - livré en 3 jours

  • Date de parution 19/08/2024
  • Nombre de pages 160
  • Poids de l’article 204 gr
  • ISBN-13 9782823621327
  • Editeur OLIVIER
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

L’été où la vie de Lou a basculé

Le premier roman d’Eliot Ruffel nous entraîne sur la côte normande où deux adolescents passent l’été à tuer le temps. Max et Lou inventent des jeux, parmi lesquels aurait pu figurer celui-ci : essayer de définir ce qu’est un ennui mortel.

Il ne faut que quelques lignes à Eliot Ruffel pour nous faire partager l’ambiance singulière de son premier roman : « Avec Max on a survécu au cagnard de l’après-midi. Pendant qu’on luttait contre le soleil bien dur on rigolait de voir les peaux sensibles faire moins les fières et se couvrir rapidement de crème solaire ou d’un tee-shirt manches longues pour ne pas cloquer. Quand la température est tombée, on s’est dirigés vers la promenade qui longe la falaise, celle qui surplombe la mer de trente mètres. À la fin de la route goudronnée, il y a un chemin que seuls les habitués connaissent, surtout depuis que la ville essaye d’en restreindre l’accès en posant des rubalises rouge et blanc dont les lambeaux flottent déjà quand on arrive, portés par les courants d’air chaud. En contrebas, la mer grignote la roche des falaises, force les terrains des maisons à reculer un peu plus chaque année. » C’est l’heure des vacances sur la côte normande. Mais ici, c’est plutôt un choix par défaut. S’il y a certes la mer, sa température et les plages de galets feraient plutôt fuir les touristes. Alors, il ne reste guère que ceux qui ne peuvent pas se payer la Côte d’Azur et des autochtones désabusés, dont Max fait partie. C’est en arrivant là pour son année de terminale, que Lou a fait sa connaissance. Et depuis, ils ne se quittent plus, ou presque. S’ils se sont trouvés, c’est qu’ils partagent une vie familiale difficile, le père de l’un est violent avec sa mère, celui de l’autre absent. Ce sont leurs mères respectives qui essaient tant bien que mal de leur offrir le gîte et le couvert, reportant sur eux l’amour qu’elles ne reçoivent plus.

Lou et Max boivent des bières, se shootent un peu, s’amusent comme ils peuvent et cherchent à tuer l’ennui. Leur repère est un bunker « laissé par la guerre » située au bout d’un sentier interdit aux promeneurs, mais qu’ils squattent en se jouant des autorités. Un jeu comme un autre, histoire de se prendre une petite dose d’adrénaline. Pour le reste, il faut faire un peu preuve d’imagination. Quand ils déambulent sur la jetée et observent les pêcheurs, Lou aime écouter les histoires qu’invente Max. Les souvenirs qu’il veut bien partager, les défis qu’il lance, les rêves qu’il caresse. Il s’intéresse aussi à Noé, une jeune fille assez mystérieuse pour éveiller sa curiosité. Avec Noé comme avec Max « les accords sont tacites, pas grand-chose passe dans les mots, c’est plutôt dans les gestes. »

Le temps s’écoule doucement… Jusqu’à ce qu’un drame vienne arracher toute la communauté à sa torpeur. Et salement secouer Lou. « Ça m’avait empêché de dormir tout ça, et ce soir encore ça tourne dans ma tête sans jamais vouloir s’arrêter. Le sommeil a commencé à manquer depuis l’annonce de mon déménagement et les premiers tris, depuis qu’en soulevant les habits je soulève aussi les souvenirs. Un bon gros tas de merde que j’ai foutu sous mon lit pendant longtemps et qui, ces derniers jours, remonte à la surface. La psy que ma mère m’a forcé à aller voir a dit que ça se passait souvent comme ça, que d’abord on ignore et puis qu’un jour ça se révèle à nous. Elle l’a bien dit, parce que moi je dirais plus que ça nous pète à la gueule tout ça, qu’un jour on se réveille et que c’est devant nous comme un mur qu’on peut plus repousser et contre lequel, à chaque pas, on se cogne un peu plus. »

Première belle surprise de cette rentrée, ce premier roman est à découvrir sans tarder, car à vingt-quatre ans, Eliot Ruffel possède indéniablement cette patte, ce style qui en fait un écrivain.

En pleine canicule en Normandie, deux garçons s’ennuient. Puis il arrive « ça ». Une incursion pudique dans l’intimité des ados, une première œuvre aboutie.

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