
Venge-moi !
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Voici mon dernier coup de coeur. :
Il s’agit d’un petit livre paru en 2009 sous la plume de Patrick Cauvin et intitulé Venge-moi. Il s’agit d’un livre assez court, il fait 200 pages dans l’édition en gros caractères que j’ai trouvée à la bibliothèque. Il est vite lu, mais comme Effroyables jardins de Michel Quint ou L’ami retrouvé de Fred Uhlman, il va nous hanter longtemps après l’avoir terminé.
Au début du roman, nous faisons connaissance avec Simon qui a vidé son appartement et attend le nouveau propriétaire. Il décide d’écrire le récit de son enfance passée dans ce lieu et surtout de sa relation complexe et étouffante avec sa mère.
Simon a peu de souvenir d’avant la guerre, sa date de naissance n’est pas précisée, mais on comprends d’après le récit qu’il doit être né autour de 1935 dans une famille juive de Paris. Son récit commence en 1941, il est à la campagne chez sa grand mère et y restera jusqu’en 46. Il déteste la campagne et espère revoir Paris. Une dame le reconduit chez lui en lui expliquant que sa maman a été très malade, mais qu’elle va mieux et qu’il peut rentrer. En fait ses parents ont été déportés dans les camps de concentration et seule sa mère en est revenue.
Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même et fait partager ses souffrances à Simon en ne lui épargnant aucun détail sordide. Ils vivent une relation étouffante, la mère collectionne tout ce qui se rapporte aux camps de la mort et l’enfant se replie sur cette relation exclusive. Il n’a pas d’ami et ne vit que pour sa mère, c’est un enfant triste qui deviendra plus tard prof de psychologie à la Sorbonne, spécialiste du développement de l’enfant.
Le huis clos se poursuit jusqu’en 1966 où la mère meurt. Elle demande à Simon de la venger de sa voisine qui a dénoncé la famille aux nazis. Il hésite et finalement se met à la recherche de cette femme, un peu contre son gré. Cette quête s’achève par un dénouement totalement imprévisible.
C’est un très beau livre, très pudique. Les évènements sont évoqués à demi mot, il n’y a jamais de détails sordides.
Là mère, victime des persécutions nazies deviendra le bourreau de son fils pourtant adoré. Le malheur continue de frapper la génération suivante, comme si on ne pouvait sortir de cet enfer. Le chapitre dans lequel Simon parle de son séjour en colonie de vacances comme s’il s’agissait d’un camp de concentration est révélateur des souffrances que sa mère lui fait subir.
Le thème du roman est celui de la victime devenue bourreau.
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