la police des rennes
  • Date de parution 26/09/2013
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 293 gr
  • ISBN-13 9782757836064
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Suède Ouvrage de référence de l'auteur Thriller Norvège France 21em siècle

la police des rennes Tome 1 Le dernier Lapon

3.96 / 5 (1452 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Depuis quarante jours, la Laponie est plongée dans la nuit. Dans l’obscurité, les éleveurs de rennes ont perdu un des leurs. Mattis a été tué, ses oreilles tranchées – le marquage traditionnel des bêtes de la région. Non loin de là, un tambour de chaman a été dérobé. Seul Mattis connaissait son histoire. Les Lapons se déchirent : malédiction ancestrale ou meurtrier dans la communauté ?Journaliste depuis 1986, Olivier Truc vit à Stockholm depuis 1994 où il est le correspondant du Monde et du Point, après avoir travaillé à Libération. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste pour la télévision.« Ambiance polaire, traditions religieuses et querelles d’éleveurs, le Français Olivier Truc réussit un étonnant thriller qui n’a rien d’une promenade exotique. »Télérama

En stock

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  • Date de parution 26/09/2013
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 293 gr
  • ISBN-13 9782757836064
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Kautokeino, Laponie centrale, 10 janvier. Nuit Polaire, froid glacial. Demain le soleil, disparu depuis 40 jours, va renaître. Demain entre 11h14 et 11h41, Klemet va redevenir un homme, avec une ombre. Demain le centre culturel va exposer un tambour de chaman légué par un compagnon de Paul-Emile Victor.

Mais dans la nuit, le tambour est volé. Les soupçons iront des fondamentalistes protestants aux indépendantistes sami. La mort d’un éleveur de rennes n’arrange rien à l’affaire. La Laponie, si tranquille en apparence, va se révéler terre de conflits, de colères et de mystères. Klemet, le Lapon, et sa jeune coéquipière Nina, enquêteurs de la police des rennes, se lancent dans une enquête déroutante. Mais à Kautokeino, on n’aime guère les vagues. Ils sont renvoyés à leurs patrouilles en motoneige à travers la toundra, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes.

Les mystères du 72ème tambour vont les rattraper. Pourquoi en 1939 l’un des guides sami a-t-il confié à l’expédition française ce tambour, de quel message était-il porteur ? Que racontent les joïks traditionnels que chante le vieil oncle de Klemet ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et qui a l’air de si bien connaître la géologie de la région ? A qui s’adressent les prières de la pieuse Berit ? Que cache la beauté sauvage d’Aslak, qui vit en marge du monde moderne avec sa femme à moitié folle ?


Voilà un polar bien différent de ce que l’on peut lire habituellement et qui n’est pas sans rappeler les épopées de Joe Leaphorn et Jim Chee les policiers navajos de Tony Hillerman, le côté récit ethnique bien sûr mais la comparaison s’arrête là. Le duo formé par Klemet Nango, enquêteur désabusé de la police des rennes et sa jeune et enthousiaste coéquipière tout juste débarquée du sud de la Suède, Nina Nansen, est tout à fait original et attachant. Tout dans ce roman est sujet à étonnement. A commencer par ce pays et cette culture sami qui me sont complètement inconnus (un peu moins maintenant). On avance précautionneusement dans cette histoire, il y a une lenteur qui convient parfaitement à l’environnement hostile et glacial.

L’histoire est ficelée autour d’un thème polardeux mais en ce qui me concerne ce qui m’a surtout complètement emporté c’est cette découverte d’une culture originale, de ce peuple qui ne demande que le respect de ses différences et la survivance de son identité. Pensez donc…on y parle chamans, joïks, gumpis, croyances, religions, scooter des neiges et Police des rennes ! Ça m’a semblé tellement incroyable que (j’avoue) j’ai été regarder sur le web pour en savoir plus !

Tout cela est follement exotique, mais il ne faut pas oublier la qualité d’écriture d’Olivier Truc, qui a écrit là un (premier) roman passionnant, sans fausse note avec une galerie de personnages formidablement riche et une enquête bien menée qui se déroule sur un territoire gigantesque. L’atmosphère qui baigne ce roman est étrange, prenante, les descriptions de l’auteur sont précises au point que l’on se prend à imaginer ce soleil qui se lève et se couche pratiquement dans la même heure face à des paysages d’une beauté à couper le souffle. La fin semble présager d'une possible suite, je serai ravie de retrouver ces deux héros dans un prochain roman.

Vous l’aurez compris, le dépaysement est réel, la qualité de l’histoire également et mon rêve d’assister un jour à une aurore boréale plus présent que jamais.

Une dernière chose, je sais que le fait de recevoir un Prix ne garanti pas la qualité ou l’originalité d’un livre, mais quand c’est à ce point là il y a forcément une raison, non ?



Un des belles découvertes de la rentrée. Certainement le roman le plus dépaysant. Et avec ça passionnant. Plongez dans la nuit polaire et suivez la Brigade des rennes avec Le dernier Lapon d’Olivier Truc.


Kautokeino, Laponie, quelque part entre Norvège, Suède et Finlande. Après 40 jours sans voir le soleil, les habitants attendent avec impatience le lendemain où ils auront 27 minutes de soleil. Le jour où ils auront de nouveau une ombre.

Klemet fait partie de la brigade des rennes, chargée de régler les conflits entre les différents éleveurs qui se répartissent sur l’immensité. Mais en ce jour particulier sa mission va changer. Au musée du centre culturel un tambour de chaman cédé il y a peu par un camarade d’expédition de Paul Emile Victor vient d’être volé. Voilà qui ravive les conflits entre la communauté samie et les norvégiens qui se laissent de plus en plus tenter par le parti d’extrême droite national. Quand Mattis, un berger de rennes misérable est retrouvé mort dans son campement les tensions augmentent, et la tâche de Klemet et sa coéquipière se complique encore. L’enquête sera longue, et fera remonter à la surface de vieilles histoires et les rivalités et haines de toujours.

Si ce roman se démarque en cette rentrée, ce n’est ni par son écriture, classique (ce n’est pas un critique !), ni par sa construction fort bien maîtrisée, passant d’un lieu et d’un personnage à l’autre, mais là aussi, relativement classique. Pas non plus par la conduite de l’intrigue, là aussi sans défaut, avec son démarrage lent, sa montée du suspense, et son crescendo final orchestré de main de maître. S’il n’y avait « que » cela, on aurait entre les mains un très bon polar bien écrit et bien construit, et ce serait déjà très bien.

Mais Le dernier lapon est plus que cela. Parce qu’il nous plonge, tête baissée, dans ce grand nord que nous ne connaissons absolument pas. Là encore, s’il se contentait de décrire, fort bien, la nuit polaire, le froid, la vie inimaginable des bergers de rennes lapons, le premier soleil de l’année, la beauté et l’immensité d’un paysage enneigé … Ce serait déjà magnifique.

Mais il y a encore plus ! Il nous fait découvrir toute une histoire qui nous est totalement inconnue, même si, à la réflexion, elle est tristement classique : Celle de la colonisation du grand nord par les scandinaves, au détriment de population d’origine, les nomades samis.

Evangélisation musclée, intégration forcée à la culture dominante, en s’en prenant aux enfants, envoyés de force dans une école qui leur interdit de parler leur langue, spoliation des ressources, travail forcé dans des mines … Sans compter maintenant que certains commencent à revendiquer des droits, racisme exacerbé et montée de partis d’extrême droite xénophobes. Refrain tristement connu, mais que j’entends pour la première fois chanté en norvégien …

Découverte également de la vie et de la culture d’une population européenne (et oui, c’est chez nous tout ça), qui ne comprend pas les notions de frontières qu’on veut lui imposer et qui, peu à peu perd ses repères sans arriver vraiment à en acquérir de nouveaux.

Tout cela est fait très intelligemment, au travers du regard d’un Lapon qui s’est un peu écarté de sa culture, et d’une « étrangère » ouverte qui découvre et pose les questions que se pose le lecteur. Intelligemment et sans manichéismes, la société samie étant montrée sans angélisme, avec ses injustices et ses conflits internes.

Bref, si vous voulez du dépaysement, si vous voulez apprendre en passant un excellent moment, si vous cherchez une belle histoire qui vous rendra moins ignorants, vous avez trouvé.

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