
La vie clandestine
Résumé éditeur
livré en 4 jours
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l’avis des lecteurs
🍁La vie clandestine de Monica Sabolo est un roman incontournable en cette rentrée littéraire.
🍁C’est une lecture exigeante de par les sujets abordés, la qualité et le style de l’écriture qui m’ont demandé une certaine attention, aussi j’ai préféré le livre audio dont l’approche se fait plus facilement.
🍁Le lecteur suit d’une part, la vie clandestine du père de l’autrice en se mémorisant l’inceste qu’elle a subi et d’autre part, la vie clandestine des membres d’Action Directe, un groupe terroriste d’extrême gauche qui a multiplié les attentats et les assassinats entre 1979 et 1987.
🍁L’affaire Action Directe est un sujet qui m’a fait sortir de ma zone de confort. Je ne connaissais pas grand-chose, je dois bien l’avouer. Et finalement, j’ai trouvé ce thème très intéressant et bien documenté. L’auteure a réussi avec brio à donner « vie » à tous les protagonistes liés à cette affaire.
🍁En parallèle, Monica Sabolo se confie sur sa relation troublante avec son père. Un texte sensible autour de son identité, de son histoire personnelle et sur les multiples secrets et facettes de son paternel.
Les deux histoires s’entremêlent au fil des chapitres.
🍁C’est à la fois un roman, une enquête, une autobiographie sur la quête de la vérité et sur le discernement de deux tragédies, l’un personnel et l’autre politique.
🍁Une manière de comprendre et de se libérer des propres traumatismes de l’enfance pour l’autrice.
🍁Un livre singulier, pointu, frappant et je suis heureuse d’avoir pu le découvrir.
🍁C’est avec enthousiasme que je vous le recommande que cela soit en livre papier ou un livre audio.
TTTT - Bravo "Cette matière autobiographique, Monica Sabolo l’avait déjà couchée sur le papier, de façon factuelle et elliptique, dans le fantasque et poignant Tout cela n’a rien à voir avec moi (2013, éd. JC Lattès et en poche chez Pocket). De Crans-Montana (2015) à Summer (2017) ou Éden (2019), ce matériau intime a nourri aussi ses romans de thèmes et images récurrents (les jeunes filles, les métaphores aqueuses…). Y revenant aujourd’hui, dans ce grave et beau livre qui avance vaillamment vers une possible joie, elle en fait cette fois le support d’une réflexion, non pas psychologique mais sensible, poétique et profonde, sur la dissociation : cette vie « en marge du monde » à laquelle l’a conduite son traumatisme d’enfant abusée – et dont elle trouve, dans l’itinéraire intérieur imaginé de Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron et leurs camarades de lutte, de troublants échos. Des résonances qui touchent, en fait, toute existence, la vie clandestine étant cette façon que nous avons tous de tenir à distance « ces chagrins qui pourraient nous tuer »."
Monica Sabolo est à la recherche d'inspiration pour son prochain roman. C'est en entendant l'émission "Affaires sensibles", qu'elle pense l'avoir trouvé. Ecrire sur le groupe "Action Directe". Elle est, à ce moment à des lieues de penser que ce sujet la rapprochera de son histoire.
Commence alors un travail titanesque, une enquête de grande envergure sur "Action Directe". Souvenez-vous, c'était un groupe terrorriste qui a sévi en France de 1979 à 1987, avec plus de 80 attentats à son actif.
Il était composé de jeunes personnes : Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Jean-Marc Rouillon et Georges Cipriani.
Le 17 novembre 1986, Action Directe a franchi une limite et est devenu sanguinaire, le PDG de Renault, Georges Besse fut froidemment assasiné.
"Je ne savais pas encore que les années Action Directe étaient faites de ce qui me constitue : le secret, le silence et l'écho de la violence."
En avançant dans son enquête, et en se penchant sur les quatre jeunes "ennemis publics n°1", pour comprendre pourquoi on sombre dans la violence, Monica Sabolo va les voir comme des êtres humains avec leurs failles. Elle va se rendre compte qu'il y a un parallèle entre cette histoire et la sienne.
C'est un début de roman un peu confus car les deux histoires s'alternent et on ne voit pas de suite ce qui les unit. Monica Sabolo nous parle d'elle, nous livre l'intime, la découverte que Y. Sabolo n'est pas son vrai père, elle prend conscience aussi de l'inceste qu'elle a subi par ce collectionneur d'art précolombien, de ce que la mémoire peut enfouir.
Elle nous propose une double enquête, celle d'Action Directe et celle sur son passé, ses origines. Les deux affaires vont s'entremêler pour exorciser le mal.
C'est une écriture magnifique, maitrîsée, tout en délicatesse et sincérité qui nous livre un récit sur la mémoire, sur le mécanisme de dissociation qui lui a permis de surmonter l'inceste. Peu à peu tout s'éclaire, la limite entre le bien et le mal qui la lie au roman.
Un récit qui l'amène de la mémoire collective à la mémoire intime, d'un trauma collectif à un trauma intime.
Ma note : ♥♥♥♥
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