Western
  • Date de parution 23/08/2023
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 324 gr
  • ISBN-13 9782234094901
  • Editeur STOCK
  • Format 215 x 135 mm
  • Edition Grand format

Western

3.10 / 5 (624 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

« J’entends par western un endroit de l’existence où l’on va jouer sa vie sur une décision. »  C’est à cette éternelle logique de l’Ouest que se rend Alexis Zagner, « la gueule du siècle », poussé par l’intuition d’un danger. Comédien renommé qui devait incarner Dom Juan, il abandonne brusquement le rôle mythique et quitte la ville à la façon des cow-boys – ceux-là qui craignent la loi et cherchent à fondre leur peur dans le désert.Qu’a-t-il fait pour redouter l’époque qui l’a pourtant consacré ? Et qu’espère-t-il découvrir à l’ouest du pays ?Pas cette femme, Aurore, qui l’arrête en pleine cavale et semble n’avoir rien de mieux à faire que retenir le fuyard et percer son secret.Tandis que dans le sillage d’Alexis se lève une tempête médiatique, un face à face sensuel s’engage entre ces deux exilés revenus de tout, et surtout de l’amour, qui les désarme et les effraie.Dans ce roman galopant porté par une écriture éblouissante, Maria Pourchet livre, avec un sens de l’humour à la mesure de son sens du tragique, une profonde réflexion sur notre époque, sa violence, sa vulnérabilité, ses rapports difficiles à la liberté et la place qu’elle peut encore laisser au langage amoureux.

En stock

  • Date de parution 23/08/2023
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 324 gr
  • ISBN-13 9782234094901
  • Editeur STOCK
  • Format 215 x 135 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Dom Juan 2023

Le nouveau roman de Maria Pourchet raconte une rencontre improbable entre un comédien célèbre et une mère célibataire. Ils ont tous deux quitté leur vie parisienne pour se retrouver dans un village aux environs de Cahors. C’est là que la France post #metoo va les rattraper.

Au fronton d’un théâtre parisien, on annonce déjà la nouvelle adaptation de Dom Juan, avec Alexis Zagner, comédien célèbre, dans le rôle-titre. Pendant ce temps Aurore s’épuise à mener de front sa carrière et son rôle de mère célibataire dans un Paris qui devient ingérable. Du coup, l’annonce du décès de sa mère est presque un soulagement. D’autant qu’elle hérite d’une maison dans le Lot, certes peu confortable mais idéale pour quelqu’un qui entend changer de vie, car rien ne la retient vraiment dans la capitale, même pas une relation que l’on pourrait qualifier de simple confort sanitaire, histoire de contrôler que tout fonctionne encore, maintenant que la «fracture d’avec les hommes, d’avec l’amour, d’avec la joie, pour la simple sensation du moteur» est consommée, qu’après l’acte elle est renvoyée «à la solitude la plus totale dont un adulte puisse se souvenir».

Un avenir sans perspectives va pousser Aurore prendre le large, à essayer de sortir du piège dans lequel elle était prise, ayant appris à «tout avaler sans rien dire. À commencer par Tchernobyl à six ans, à pleins poumons, puis les conneries sur l’Europe réunifiée en pleine tête, la pilule microdosée, le non à Maastricht, le sperme, d’abord un peu puis tout car dans ELLE on disait que c’était coupe-faim.»

Au moment de se retrouver avec sa fille dans une bâtisse plutôt inconfortable et loin de tout, elle se souvient de ses rêves avortés. «Elle a cru à l’amour comme marché, à la libéralisation des échanges hommes-femmes, elle a pensé en termes d’offre et de demande, puis offensive et force de vente, s’est appliquée à déclarer ses sentiments la première, y compris sans certitude, s’entraînant ainsi à ne plus être un objet passif du désir. Elle a cru au travail, à la patience et qu’en France on pouvait rire de tout. Elle a cru pour un discours de vieux stal moins mal écrit que d’habitude que le communisme était une idée neuve.»

C’est donc très méfiante qu’elle ouvre sa porte au visiteur du soir. Et c’est encore plus méfiante qu’elle va lui demander de partir au petit matin, ne voulant plus partager son foyer avec un homme, fut-il un comédien célèbre. «Elle sait de cet homme son nom, sa frayeur, cette tenace odeur de ville, sa bonne volonté musculaire et ça suffit. Elle est déjà pleine de prénoms et de romans, pleine de traces que depuis un an elle s’applique à effacer.»

Mais Alexis lui explique alors qu’il est ici chez lui, qu’il a acheté la maison en viager. À cet imbroglio vient aussi se greffer pour le Dom Juan une tentative de fuir Paris et ses rumeurs. Car les médias se sont emparés d’un témoignage qui laisse croire à une emprise forte exercée sur une jeune comédienne. La machine va s’emballer quand un journaliste part en chasse du scoop et détaille l’histoire du maître et de son élève. Très vite, elle finira dans son lit, très vite il va échanger avec elle des messages brûlants. Abus de position dominante ou passion amoureuse librement consentie? Toute la question est là. Car comme le résume la fille d’Aurore, «le problème avec une vie, même méprisable, c’est que lorsqu’on la détruit, elle est terminée.»

Après la confrontation proposée l’an passé par Pascale Robert-Diard avec La petite menteuse, le procès mis en scène en 2019 par Karine Tuil dans Les choses humaines et l’injonction de Mazarine Pingeot la même année avec Se taire, Maria Pourchet poursuit l’exploration de la société française post #metoo avec beaucoup de finesse. Des relations complexes qui lient hommes et femmes, la romancière réussit, dans son style inimitable, à jouer sur le registre de la subtilité, comme elle le faisait du reste déjà dans Feu, son précédent roman. Loin du brûlot féministe, elle choisit de décrire plutôt que de juger, laissant le soin lecteur de se faire une opinion.

TTT - Très Bien "Peut-on aimer un homme en cavale, accusé de violences sexuelles ? Qui plus est un acteur de théâtre, habitué aux mascarades et aux dérobades ? Avec sa légendaire justesse agitée du bocal, Maria Pourchet met les mains dans le cambouis pour décortiquer cette rude question de société. Après son magistral Feu, elle découpe une nouvelle fois le réel au laser de son écriture à l’arrache et à l’emporte-pièce, d’une musicalité féroce, d’une lucidité redoutable."

AUTRES LIVRES DE Maria Pourchet
Chronique blogger
Feu

Feu

Chronique blogger
Les impatients

Les impatients

Toutes les femmes sauf une

Toutes les femmes sauf une

Champion

Champion

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés