
La Deuxième femme
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
J'ai beaucoup entendu parler de ce livre abordant un thème qui m'intéresse beaucoup :
les violences conjugales.
Ce roman est un thriller psychologique et c'est avec impatience que j'ai commencé la lecture.
↜↝↜↝↜
Sandrine est une jeune femme très complexée, malmenée par la vie et par une enfance sans amour.
Elle rêve d'une vie simple, mais elle pense que ce bonheur lui est interdit car qui voudrait d'elle ?!
Sandrine, la grosse vache, grosse, grosse moche, tête de conne, tête de conne.
Un jour, à la télévision, elle voit un homme qui pleure ! M. Langlois a perdu sa femme, disparue du jour au lendemain.
Elle tombe sous le charme de cette personne si sensible à ses yeux.
Un "homme" qui pleure !
Sandrine va rencontrer cette personne qui l’émeut tant mais "l'homme" n'est pas celui qu'il n'y paraît...
Et, certains hommes sont très forts pour repérer leurs proies.
Mais chut !
Maintenant, à vous de découvrir cette histoire prenante et terriblement réaliste.
Il est même parfois difficile, de faire la différence entre une fiction et un récit, tant le sujet est abouti.
↜↝↜↝↜
Louise Mey décrit parfaitement bien l'engrenage psychologique que peuvent subir les femmes au contact de manipulateurs ou d'hommes violents.
Toute la question de la manipulation, de la perte d'estime de soi, du dénigrement, de la peur, de la culpabilité est judicieusement abordée.
Nous retrouvons toutes les étapes qu'une victime subit et traverse auprès d'un pervers narcissique.
L'histoire est fort bien construite et l'intrigue menée judicieusement du début à la fin.
Un roman haletant qui prend aux tripes, sur les violences psychologiques et physiques.
Un texte qui m'a convaincue et dont j'ai tourné les pages avec frénésie, le souffle retenu....jusqu'à une fin magistrale.
Une auteure à suivre sans aucun doute.
Une très belle surprise de la rentrée littéraire.
Lorsque la condition de la femme passe par la moulinette de Louise Mey, on ne ressort pas indemne du nouveau roman de Louise Mey. Sandrine est une jeune femme qui vit sous l’emprise de son compagnon. Elle est notre personnage principal même si elle arrive en deuxième position, car, elle est la deuxième femme. Cela veut dire qu’il y a eu une première femme avant elle. Une femme qui a disparu mais qui contre toute attente revient. Plus on avance dans la lecture et plus on prend note de l’ampleur de la toxicité de la sa relation avec cet homme. On ne peut pas s’imaginer les choses que l’on peut faire et accepter au nom de l’amour. Au fil des pages, une tension insoutenable se met en place et on craint le pire à chaque page tournée. J’ai trouvé très fort le lien que ses deux femmes vont tisser tout en suspicion, jalousie, peur. Lorsque la première femme revient, Sandrine remet en question, sa position, sa place, sa raison d’être. Jamais je n’aurai pu imaginer ce qui peut se dérouler de pervers, de délétère au sein même d’un foyer qui vu de l’extérieur, présente bien. C’est là tout le talent de l’autrice, de nous faire suivre en parallèle l’enquête au côté de deux policiers dont l’un est une femme extraordinaire qui ne lâche rien. Ce personnage secondaire apporte une notion d’aide et de soutien bienvenue, une sorte de grande sœur sur qui l’on peut compter. J’ai aussi été touchée par la mauvaise image qu’à Sandrine d’elle-même car on s’aperçoit que sa vision est faussée et qu’elle est en fait une belle jeune femme. Alors pourquoi, que s’est-il passé pour qu’elle en arrive à ce point ? Elle n’est pas tendre avec elle-même avec des voix intérieures qui l’abaisse plus qu’elles ne la renforcent. Un roman noir à la dimension psychologique intense qui ne laissera aucune femme indifférente, qu’elle soit fille, femme ou mère. Bonne lecture.
Sandrine vit seule, elle travaille dans un bureau, elle est hyper complexée par ses rondeurs. Elle a été plus ou moins maltraitée par son père alors que sa mère était totalement indifférente. Elle a toujours été rabaissée et a une très faible estime d’elle-même, pour ne pas dire aucune estime. Dans une ville voisine une femme disparaît et ses parents lancent un appel à la télévision, le mari et son petit garçon sont en pleurs, Sandrine en est très touchée. Elle participe à la marche blanche organisée par la famille et sympathise avec le mari, dont on apprendra le nom que beaucoup plus tard. Il n’est que l’homme qui pleure et qui émeut la jeune femme, comme le petit garçon.
Des mois passent, il reprend contact avec Sandrine, qui finit par s’installer chez lui. Elle se sent aimée, enfin et apprécie qu’il veille sur elle avec tant d’attention. Un soir lors du journal télévisé, on lance un appel pour demander si quelqu’un connaît une jeune femme amnésique retrouvée en Italie, parlant français et ayant tout oublié. Sandrine et son compagnon reconnaissent la première femme, leur quotidien est bouleversé et tout se met à déraper. Des policiers enquêtent sur le disparition de cette femme, en particulier une femme très coriace que Sandrine déteste immédiatement.
Les personnages n’ont pas de nom au début, mais au fur et à mesure des interventions extérieures, ils trouvent leur identité, la première femme devient Caroline, et plus tard encore la policière sera Lisa. Peu à peu et sous la pression des autres Sandrine comprend sa situation et les travers de son compagnon.
Cette histoire classique de maltraitance surfe sur une triste actualité, celle de la violence envers les femmes, en particulier venant de leur conjoint. Il n’y a pas un grand suspense, on se demande juste si Sandrine va se réveiller à temps avant le drame final. Je pense que la situation est bien décrite et sans doute très réaliste. J’aurais dû éprouver de la compassion pour ce personnage, mais ce n’est pas du tout le cas. Elle m’a énervée durant au moins les deux premiers tiers du roman où elle répète en boucle qu’elle une grosse vache, une grosse conne et que tout est de sa faute. Elle tend le bâton pour se faire battre et on a vraiment envie de la secouer. Je sais que ma réaction fera bondir les féministes, mais j’avoue que je ne supporte pas les gens qui se complaisent dans leur statut de victime aveugle. Avec son comportement, elle ne peut qu’attirer un sale type et ça ne manque pas. Beaucoup d’enfants subissent du rejet ou des violences psychologiques, du dénigrement, mais une fois adulte on est responsable de ses choix et de ce qu’on fait de son passé. Les éternelles victimes attirent les catastrophes, qui ne font que renforcer leur statut de victimes. Il est difficile de sortir de ce cercle vicieux. Le compagnon de Sandrine est un sale type et n’a aucune excuse, mais on se demande bien pourquoi elle n’a pas compris tout de suite ce qui se passait. J’avoue ne pas comprendre ces personnes qui préfèrent être mal accompagnées que seules et son prêtes à tout accepter en se voilant la face.
La violence contre les femmes est certes dramatique, mais c’est dommage que le personnage de Sandrine soit aussi gnan-gnan, je trouve que ça affaiblit le message. Elle aurait pu tout aussi bien entrer dans une secte. J’avoue que si mon conjoint passait son temps à répéter qu’il est moche et bête, dans un premier temps je le rassurerais, mais à la longue je lui dirais : »Et bien soit, si c’est comme ça que tu te vois, on est ce qu’on veut bien être ».
Le côté thriller est aussi sans surprise, on se demande juste si Sandrine échappera au sort qui la menace depuis le début et qu’on peut prévoir dès les premières lignes du roman.Je sais que ce livre a d’excellentes critiques et c’est tant mieux , parce que je l’ai très peu apprécié. En tout cas Sandrine ne m’a pas émue le moins du monde.
Merci à Netgalley et aux Editions du Masque pour cette découverte.
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