Alaska Wild

Déjà, avant de commencer, j’avais trois apréhension pour ce roman. La première est le style de l’auteure. En effet, j’avais lu Une lueur d’espoir de K.A. Tucker et contrairement à beaucoup de personnes, je n’avais pas été très emballée. Ensuite, j’avais « peur » que cela ne soit trop cliché. Enfin, j’appréhendais que la romance ne soit trop rapide.

Je me suis complétement trompée sur tous ces points, c’est même plutôt l’inverse. La plume de l’auteure est saisissante, bouleversante, prenante. Je ne me suis jamais ennuyée durant ma lecture, malgré le fait que la romance arrive un peu en second, je vous l’expliquerai après.

Question cliché, on n’y est pas du tout ! C’est justement un des romans les plus originaux que j’ai lus ! En effet, nous découvrons l’Alaska ! Durant toute ma lecture, je m’y sentais vraiment, l’auteure a su rendre ses descriptions, aussi bien du paysage que du quotidien, vraiment vivantes.

Ensuite, pour la romance trop rapide : au contraire, la romance n’arrive, comme je l’ai dit plus haut, qu’assez tard dans le roman. Mais c’est vraiment un bon point, car une amitié solide se construit et la relation qui en émane est d’autant plus forte.

Ce roman se concentre sur différents points originaux et qui ne sont pas souvent, voire jamais, abordés dans les romances. En effet, l’auteure traite la relation père-fille. Ce sujet est d’une importance capitale dans le roman, car Calla n’a pas vu son père depuis ses deux ans et ne lui parle plus depuis ses douze ans. J’ai trouvé que le sujet a été abordé avec beaucoup de sensibilité, ce qui l’a rendu d’autant plus touchant. Ils sont comme deux étranger et nous allons assister à la reconstruction de leur relation.

Nous suivons le quotidien et les habitants en Alaska qui est une partie extrêmement intéressante dans le roman, ça change des décors habituels dans les romances. Nous apprenons à connaître les habitants, aussi attachants les uns que les autres. L’autre point qui est mis en avant est l’aviation. En effet, nous découvrons que les avions permettent aux habitants de vivre, car tout passe par l’air. De plus, le père de Calla dirige une société d’avation dont Jonah fait partie.

Parlons-en de Jonah. Le typique ours mal léché au cœur de guimauve. Mais vraiment ! Il est tendre, généreux mais aussi très mystérieux et cassant au premier abord, ce qui donne lieu à des joutes verbales entre Calla et lui hilarantes ! La seule chose que j’ai trouvée dommage est le fait que nous n’ayons pas son point de vue, chose que j’aurais grandement appréciée.

Calla est un personnage vraiment étonnant. Déjà, à 26 ans, elle vit encore chez sa mère et son beau-père avec qui elle entretient une relation particulièrement touchante. C’est une citadine parfaite, qui tient un blog avec sa meilleure amie. J’ai trouvé Calla d’une très grande sensibilité, mais ce que j’ai le plus adoré est le fait qu’au fil du roman, elle devient de plus en plus mature, moins « clichée », plus ouverte. Ce voyage, ce retour aux sources la fait redevenir elle-même.

Enfin, un dernier point que j’ai beaucoup aimé et qui m’a grandement touchée est l’amour entre le père et la mère de Calla. Cela m’a vraiment bouleversée de voir à quel point ils s’aiment.

Pour finir, c’était une très bonne lecture, addictive, touchante, originale et palpitante. Je pense bientôt lire la saga qu’a écrite l’auteure, qui promet d’être une pépite.

« Bizarrement, cette peine s’est envolée. Peut-être que le temps a fait son œuvre. A moins que toute cette histoire ne m’ait enseigné le pardon. »

J’espère que mon avis vous aura plu et qu’il vous a donné envie de lire Alaska Wild. N’hésitez pas à écrire dans les commentaires si vous l’avez lu, si vous avez déjà lu un livre de l’auteur, ou déjà lu un roman semblable.