Corrosion
  • Date de parution 05/04/2018
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 206 gr
  • ISBN-13 9782351786703
  • Editeur GALLMEISTER
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Monténégro États-Unis

Corrosion

3.70 / 5 (111 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un vétéran d'Irak au visage mutilé tombe en panne au milieu de nulle part et se dirige droit vers le premier bar. Peu après, un homme entre avec une femme, puis la passe à tabac. L'ancien soldat défiguré s'interpose, et ils repartent ensemble, elle et lui. C'était son idée, à elle. Comme de confier ensuite au vétéran le montant de l'assurance-vie de son mari qui la bat. Ce qu'elle n'avait pas réalisé, c'était qu'à partir de là, elle était déjà morte.

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 05/04/2018
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 206 gr
  • ISBN-13 9782351786703
  • Editeur GALLMEISTER
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Ce n'est pas tous les jours que l’on peut lire un roman noir "psycho". Avec corrosion, j’ai enfin compris ce cela pouvait être. C’est bien plus que seulement bon c’est décapant et torride, il y a de la perversité et c’est dérangeant, c’est sombre et beau à la fois bref cela ne m’a pas laissée indifférente. Une rencontre avec une femme va le faire pencher définitivement du côté obscur en passant par la violence extrême et la dépravation absolue. Jon Bassoff nous emporte dans un sombre duel entre Joseph Downs, vétéran de la guère d’Irak, défiguré et incontestablement perturbé pour ensuite se concentrer sur la fragilité de la psyché de Joseph après avoir été trahi et en seconde partie on découvre l’histoire de Benton Faulks un adolescent solitaire et brisé par la mort de sa mère et la folie de son père. On verra aussi ce que peut devenir une obsession pour une femme plus âgée lorsqu’elle n’est pas payée en retour. La terrible et lente descente aux enfers de Benton dans une sorte de folie qui nous ferait presque penser que son père est sain d’esprit atteint un pic lorsque Benton se met à réaliser ses fantasmes de soldat super-héros et à ce moment là c’est vraiment horrible. Il ne faudrait pas oublier non plus le rôle du prédicateur masqué au terrible secret.

J’ai adoré le moment où j’ai pris conscience de la connexion entre les deux récits. C’est vraiment quelque chose qui me fascine, cette ingéniosité de l’auteur, la manière dont il s’y prend pour jouer avec ses personnages et relier petit à petit les fils entre eux pour tisser un motif qui tournerait sur lui-même.

C’est la première fois que je lis un livre aussi noir et perturbant, il m’a fallu un certain temps pour entrer dedans et m’habituer à l’étrangeté de la situation mais une fois que j’y suis arrivée, je n’ai pas pu m’arrêter de lire la suite. C’est ce qui explique qu’il m’a fallu quelques jours de pause avant d’écrire cette chronique, un temps de digestion nécessaire. Bonne lecture.

« Un vétéran d’Irak au visage mutilé tombe en panne au milieu de nulle part et se dirige droit vers le premier bar. Peu après, un homme entre avec une femme, puis la passe à tabac. L’ancien soldat défiguré s’interpose, et ils repartent ensemble, elle et lui. C’était son idée, à elle. Comme de confier ensuite au vétéran le montant de l’assurance-vie de son mari qui la bat. Ce qu’elle n’avait pas réalisé, c’était qu’à partir de là, elle était déjà morte. »

Corrosion:Des phénomènes de corrosion peuvent sérieusement nuire à la bonne santé, soit par allergie et/ou pénétration transcutanée de métaux toxiques.
Bouquin en 4 parties.

La première, un homme rencontre une femme accompagnée d’un époux violent confrontation âpre et destructrice ou le chemin vers le néant.

Seconde partie distincte où un ado exprime un amour par un vecteur lytique et immature au sein d’une famille dysfonctionnelle.

Troisième chapitre, amalgame des 2 premiers en une vision schizophrène où les deux protagonistes masculins sont face à leurs victimes féminines « expiatoire ».

Enfin l’écrit se conclut par une parabole œcuménique où pointe le désir d’une rédemption bien mal acquise.

Corrosion pourra être une oeuvre créant le dissensus mais force est d’avouer que celui-ci ne me laisse pas indifférent par son écriture à poigne, sa description de cette saloperie de monde putride, avarié, putrescent qui allume notre capteur inconscient aux légendes du Roi jaune… En pleine apnée d’aspirine je me rue vers des liquides anti oxydant pour ressortir indemne de cette lecture abrasive, galvanique qui montre et démontre les faces sombres de l’humain.

Ca démarre très fort chez Néonoir, avec Corrosion de Jon Bassoff.


« Je m’appelle Joseph Downs, et j’ai servi mon pays avec fierté ». Ainsi se présente ce vétéran d’Irak, le visage dévasté par une explosion, dans le bar minable de la petite ville perdue où il s’est arrêté. Il boit tranquille jusqu’au moment où une jeune femme entre, en pleine dispute avec son mari. Quand la dispute dégénère et que l’homme l’attrape violemment, Joseph intervient et le roue de coups.

Peu après la jeune femme le rejoint dans son hôtel. Sans savoir qu’elle vient de se condamner à mort.

Désolé, ce n’est pas avec ce roman que vous allez commencer l’année dans la bonne humeur et l’optimisme. Difficile de faire plus noir et plus dérangeant que cette plongée au cœur de la folie.

Le lecteur est happé par une histoire hallucinée et la folie qui s’installe peu à peu. On étouffe, on est asphyxié par la plongée dans un cerveau malade, définitivement dérangé par la souffrance, la solitude et une religiosité et un nationalisme primitifs. Plongée dans un monde étriqué et sans espoir, un monde de prédicateurs qui promettent l’enfer et l’apocalypse.

C’est très fort, très habile dans la construction (on se fait bien balader), très fort dans l’écriture qui épouse la pathologie du personnage.

Je ne vous dirai pas que c’est agréable ou aimable, mais c’est assurément une lecture qu’on n’oublie pas. Après tout, je voulais éviter l’eau tiède en 2016, je suis servi !

Un vétéran d’Irak au visage mutilé tombe en panne au milieu de nulle part et se dirige droit vers le premier bar. Peu après, un homme entre avec une femme, puis la passe à tabac. L’ancien soldat défiguré s’interpose, et ils repartent ensemble, elle et lui. C’était son idée, à elle. Comme de confier ensuite au vétéran le montant de l’assurance-vie de son mari qui la bat. Ce qu’elle n’avait pas réalisé, c’était qu’à partir de là, elle était déjà morte.

Repéré chez les lectures du monstreCorrosion avait la promesse d’être bien cradingue niveau redneck et misère populaire. Je ne suis pas déçu. Jon Bassoff n’est pas tendre avec son lecteur et le fait pénétrer dans un univers où le sang s’entremêle à la rouille des camions et à la crasse des rues.

Le lecteur fait d’abord la connaissance de Joseph Downs. Vétéran de la guerre d’Irak, il est complètement défiguré. Alors qu’il s’arrête dans un bled perdu, il défend Lilith de son mari qui la bat. Une sorte d’idylle naît entre ces deux êtres cabossés par la vie jusqu’à ce que Lilith lui demande de faire une certaine chose pour la sauver…

Dès le début, l’univers développé de Jon Bassoff sent la poussière et l’essence. Il nous plonge au cœur des États-Unis, là où personne n’a envie de se rendre, dans des villes toutes plus paumées les unes que les autres, où la crasse fait partie du décor. Ce Joseph Downs a d’ailleurs quelque chose de tordu, d’étrange, outre sa gueule cassée. Il n’est pas bien net. Quand il rencontre Lilith, il plonge alors dans dans une spirale de violence qui va l’entraîner loin, très loin.

Corrosion est le genre de roman qui vous prend aux tripes et qu’il est très difficile de lâcher. C’est noir, bien noir et corrosif comme l’indique le titre. On assiste à la lente dégradation mentale et physique de Joseph. Le lecteur plonge tête la première dans la noirceur la plus atroce sans possibilité de retour. Certaines scènes sont très violentes et il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour suivre Joseph Downs dans son roadtrip sanglant. 

Corrosion appartient à la veine du roman noir et entraîne son lecteur sur les traces de Joseph Downs, pour un aller simple vers l’enfer. 



AUTRES LIVRES DE Jon Bassoff1
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés