Les chiens de Détroit
  • Date de parution 26/09/2018
  • Nombre de pages 312
  • Poids de l’article 165 gr
  • ISBN-13 9782253237204
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Thriller psychologique Psychopathe, Tueur en série États-Unis

Les chiens de Détroit

3.76 / 5 (1157 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Mars 2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l’Amérique n’est plus qu’une ruine déserte, un cimetière de buildings. Une nuit, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d’intervention qui encercle une maison et donne l’assaut. Mais aucun recours à la violence n’est nécessaire : le suspect attend, assis à l’intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi... » ?L’histoire s’ouvre donc avec l’arrestation du coupable. Et pourtant, elle ne fait que commencer. À Détroit, personne n’est innocent. Une intrigue magistralement entrelacée jusqu’à la fin, bouleversante.En bonus, le début du Douzième Chapitre, nouveau titre de Jérôme Loubry, publié chez Calmann-Lévy.

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 26/09/2018
  • Nombre de pages 312
  • Poids de l’article 165 gr
  • ISBN-13 9782253237204
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Que j’ai aimé lire ce livre ! C’était comme dans une lente descente aux enfers, petit à petit se faire happer par la noirceur de la ville de Détroit mais aussi par les blessures des deux enquêteurs et je ne vous parle même pas des petites victimes. Au-delà du scénario qui m’a complètement bluffé, il y a toutes les descriptions de la ville agonisante de Détroit, Jérôme Loubry s’y entend pour poser l’ambiance et le cadre de son roman. J’ai particulièrement apprécié toutes les références socio-économiques qui nous font voir cette ville à travers un prisme quasi post-apocalyptique, la cerise sur le gâteau étant la présence de chiens errants et affamés, de quoi me donner des frissons dans le dos.

"Détroit, 1950. Age d’or de la ville. Presque deux millions d’habitants. Une des mégalopoles les plus riches du pays. Le revenu par habitant le plus haut des Etats-Unis.

Détroit, 1967. Les émeutes les plus sanglantes jamais connues. Police contre peuple noir. Cinq jours d’affrontements. Plus de quarante morts. Cinq cents blessés. Le président Johnson décide d’envoyer l’armée. Plus de sept mille arrestations.

Détroit 1998. La moitié de la population enfuie en cinquante ans. Des entreprises jadis florissantes qui mettent la clef sous la porte, le taux d’homicide le plus élevé du pays. Le contre exemple incarné du rêve américain."

Les personnages principaux Stan et Sarah sont juste comme je les aime, torturés, malheureux et seuls. J’ai aimé les sauts dans le passé de l’un ou de l’autre pour nous permettre de mieux appréhender leur psychologie. Si vous souhaitez lire un parfait page-turner et que vous avez envie vous aussi de suivre à la trace le Géant de brume alors ne passez pas à côté de ce thriller haletant qui m’a retournée comme une crêpe dans un twist final que je n’avais pas vu venir. Bonne lecture.

Quatrième de couverture


Une plongée suffocante dans les entrailles pourrissantes de Détroit, devenue cimetière de buildings


Mon avis


Dans la brume …..


Nous sommes à Détroit et dès les premières pages, un suspect vient d’être arrêté. Il va être interrogé et demande à parler à Sarah Berkhamp, une jeune inspectrice. Pourquoi elle ? Quelles sont les raisons qui le poussent à vouloir établir ce dialogue et à lui glisser en introduction un message particulièrement sibyllin ? Cela met la jeune femme très mal à l’aise et le lecteur ressent immédiatement cette atmosphère lourde, brumeuse, étouffante qui s’installe.


L’homme avait enlevé des enfants en 1998. La première fois, l’inspecteur Stan Mitchell, alias « le Molosse » avait mené l’enquête mais sans réussir. Il n’avait pas de piste à part quelques indices tendant à prouver que le voleur de chérubins était d’un grand gabarit. De là à le surnommer « le géant des brumes », du nom d’un vilain croquemitaine, personnage de conte pour la jeunesse, il n’y avait qu’un pas, aussitôt franchi….


2013, il y a eu de nouvelles disparitions, serait-ce le retour du géant des brumes ? …. Entre temps, l’affaire avait été retirée à Stan, alcoolisme, violence, dérive, pas vraiment le flic droit et efficace…. Pourtant pendant toutes ces années, l’histoire de ces petits volés à leur famille, probablement terrifiés avant de mourir, l’a obsédé … Aussi, dès que les rapts reprennent, il n’a de cesse de reprendre les rênes des recherches, et de sauver ceux qui attendent, sans aucun doute, dans l’ombre, qu’on les libère…. Il est donc de nouveau sur le coup mais en binôme avec Sarah. Des enfants sont encore kidnappés et ils doivent agir, vite avant qu’il ne soit trop tard. Sarah est une jeune femme particulière, qui n’est pas à l’aise avec elle-même, ayant souffert d’épisodes où elle a été fragile psychologiquement par le passé. Elle n’arrive pas à être enceinte et n’avait pas le souhait d’être affectée à cette enquête. On la sent sur la tangente, et sa personnalité est difficile à cerner, maintenant cet aspect de »flou » ressenti dès le début du livre. Ces deux là forment un duo totalement improbable… plus dans la réflexion que dans l’action, se cherchant, se fuyant ….. Et leurs supérieurs demandent encore et encore des résultats ….. On le sait dès les premières lignes, l’auteur des méfaits a été arrêté mais que s’est-il passé ? Les enfants sont-ils sauvés ? Un retour en arrière sera nécessaire avant de retrouver la rencontre entre Sarah et celui que tout accuse.


Pourquoi Sarah a –t-elle si peur de cet entretien ? Qu’est-ce qui l’angoisse ? Que lui renvoie cette situation ? Elle semble sans arrêt prête à fuir, comme si tout était trop dur à supporter pour elle….


Ce qui m’a frappée d’emblée en découvrant les premiers mots, c’est l’atmosphère de cet ouvrage. Tout paraît lourd, épais, pesant, c’est vraiment bien décrit car tout cela on le vit comme si on y était. L’humidité, la brume, le froid , pénètrent vos os. On souffre pour ces petits, avec eux… On voudrait que Stan et Sarah soient plus à l’aise, plus épanouis mais cela paraît si difficile avec le poids du passé…. Chacun d’eux traîne des « casseroles », des non-dits, et il est peu aisé de se confier, de se lâcher, surtout que dans la police, on se doit d’être fort, n’est-ce pas ?


Moi qui trouve parfois que certains protagonistes manquent de profondeur, j’ai trouvé ceux de cet ouvrage très bien travaillés, campés. Comme il s’agit d’un premier opus, je ne sais pas s’ils deviendront des héros récurrents de l’auteur mais je le salue bien bas car il a sa place dans la cour des grands….


Un roman totalement abouti, à l’intrigue bien pensée et qui surprend le lecteur plus d’une fois au cours des cha

AUTRES LIVRES DE Jérôme Loubry4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés