Le Cycle de Fondation Tome 2 Fondation et Empire
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l’avis des lecteurs
Je profite de l’été pour tenter une relecture. Celle d’un cycle qui m’avait marqué quand j’avais commencé à lire de la SF. Fondation et Fondation et empire d’Isaac Asimov.
Pour ceux, s’il y en a, qui n’ont jamais entendu parler de ce monument de la SF, un petit résumé …
Nous sommes dans très très longtemps (j’y reviendrai). L’humanité c’est répandu dans la galaxie et a fondé un empire qui semble éternel. Pourtant, sur Trantor, capitale de l’empire, un homme sait qu’il est sur le point de s’effondrer. Il s’appelle Hari Seldom, c’est un psychohistorien, une science qui permet de prévoir le futur en appliquant les mathématiques statistiques aux êtres humains, quand ils sont en très grand nombre, comme on peut le faire en physique statistique avec les atomes. Il a calculé que l’empire était sur le déclin, qu’il allait s’effondrer, et que des milliers d’années de barbarie allaient s’ensuivre.
C’est inévitable. Mais pour réduire les temps obscurs, il y a une solution. Créer une Fondation qui rassemble les meilleurs scientifiques, la mettre le plus loin possible de Trantor, dans un des bras de la galaxie. De là viendra un nouvel empire qui réduira fortement la période de chaos. Dans cette Fondation, une crypte, où Hari Seldom apparaitra en hologramme pour guider ses héritiers lors de crises qu’il a calculées.
Voilà pour la trame. Fondation et Fondation et empire sont constitués de nouvelles et d’un court roman retraçant les premiers siècles de la Fondation, sa création, ses crises, son expansion jusqu’aux heurts avec les restes d’un empire mourant et à la première crise non prévue par Seldom.
J’avoue que je ne sais pas trop dire pourquoi j’ai pris autant de plaisir à relire ces deux romans, et pourquoi je lirai sans doute les suivants, alors que … j’allais dire j’y ai vu tant de « défauts ». Mais ce ne sont pas des défauts, plutôt des faits révélateurs de l’époque de l’écriture de ce début de cycle (fin des années 40, début 50). C’est fascinant de voir comment un récit censé se dérouler dans des dizaines de millénaires parle de son époque.
Pour commencer, le plus marquant pour un lecteur actuel, c’est le rôle des femmes. Il faut attendre la deuxième moitié du second tome pour en voir une qui ait un rôle important. Avant aucune (je passe sur deux silhouettes de potiches). On croise des scientifiques, des politiques, des marchands (qui ont un rôle important dans l’expansion de Fondation), des équipages de vaisseaux spatiaux, pas une femme. Et la première qui a un vrai personnage, va être importante dans le roman essentiellement parce qu’elle fait preuve d’empathie. Quand on pense à Dune, écrit moins de 15 ans plus tard on mesure l’évolution de l’époque, ou la différence de mentalité des deux auteurs.
Ensuite, pour des romans se déroulant dans un très très lointain futur, il n’y a aucune invention d’un quelconque système politique un peu innovant. Soit on a des royaumes/empires/dictatures, soit des sociétés marchandes plus ou moins démocratiques. Avec en filigrane une mise en avant et une glorification du commerce sans contrainte comme vecteur d’évolution. Pas le moindre souci d’écologie, les ressources sont infinies. Ça aussi, c’est très représentatif d’une époque. Là aussi, la comparaison avec Dune est frappante.
Et pourtant, malgré des personnages souvent réduits à leur seule fonction de faire avancer l’histoire, ça se lit tout seul, le sourire aux lèvres, impatient de voir apparaitre le fantôme de Seldom venu expliquer les raisons de la crise. Ça doit être ça le miracle des grands classiques.
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