
Tout le monde aime Clara
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l’avis des lecteurs
C'est un roman tiroir que nous propose David Foenkinos en trois parties. Des personnages vraiment opposés qui finiront par se rencontrer.
Il y a Clara, "celle que tout le monde aime", une adolescente de 16 ans à la vie ordinaire jusqu'à ce terrible accident qui va changer sa vie, qui va lui faire voir les choses autrement avec la découverte d'un don qu'elle utilisera au service des autres.
Il y a Alexis Koskas, 50 ans, son père, banquier, séparé de Marie, son ex-femme dont il est encore amoureux qui va se consacrer pleinement à Clara. Lui qui n'aime pas lire, il va s'inscrire à un atelier d'écriture avec une certaine urgence et le sentiment de devoir être là.
Il y a Eric Ruprez, un écrivain inconnu ayant écrit un seul roman "La peur des secondes" en 1982, introuvable aujourd'hui. Un personnage aigri, mystérieux animant cet atelier.
C'est un roman qui parle de l'influence du hasard, d'ésotérisme, de la ligne invisible réunissant des êtres mais aussi de la force salvatrice de l'art en l'occurrence ici l'écriture.
Un livre dont j'ai l'impression de retrouver des similitudes avec le parcours de l'auteur, du même âge, ayant subi une expérience similaire dans son adolescence et la découverte de la littérature et plus tard de l'écriture.
La plume de David Foenkinos oscille entre gravité et humour à la découverte d'êtres en quête de sens à leur vie. Finesse, légèreté et pudeur se retrouvent dans l'écriture. Un pur moment de bonheur de lecture.
Un récit truffé de références littéraires et cinématographiques, qui parle de l'écriture, des frustrations subies par un auteur face au succès des autres. Un livre qui parle beaucoup d'amour et de hasard, de signes extérieurs.
Je ne peux vous en dire plus pour ne pas gâcher la surprise. Un livre qui se dévore.
La seconde vie de Clara
Dans son nouveau roman David Foenkinos raconte les suites d’une expérience traumatique. En sortant d’un long coma, Clara n’est plus la même. Ses parents et son entourage non plus. L’ésotérisme, l’art et la littérature accompagnent leurs mues respectives dans un tourbillon d’émotions.
Ce vingtième roman de David Foenkinos est sans aucun doute l’un de ses meilleurs. Il met en scène la famille Koskas au moment où elle tente de surmonter une très douloureuse épreuve. Clara, dix-sept ans, vient d’être victime d’un grave accident. En se rendant à son chevet, Alexis, son père, se sent coupable. Au dernier moment, il a renoncé à accompagner sa fille au concert de Björk pour satisfaire son patron qui lui a demandé d’accepter l’invitation à dîner d’une riche cliente, désireuse d’en savoir plus sur son conseiller financier. Il a alors confié sa fille au père d’une amie. En revenant du spectacle, sa voiture a été violemment heurtée par une camionnette, laissant Clara dans le coma. Un traumatisme dont les médecins sont incapables de prédire l’issue. Alexis et Marie, son ex-femme, vont alors se succéder au chevet de leur fille. Et se rapprocher à nouveau au fil des semaines, essayant d’oublier leur rupture et leurs aventures respectives. « Ils étaient deux acteurs retrouvant les dialogues d’une pièce jouée longtemps auparavant. L’amour finit mal, comme il est souvent dit, et le leur n’avait pas échappé à cette règle. Le saccage avait emporté sur son passage les meilleurs souvenirs, dans une sorte d’épuration affective. Avec le temps, ils n’avaient pas réussi à revisiter la belle partie de leur histoire, laissant à l’amertume son hégémonie. Ce matin-là, avec une certaine stupéfaction, ils renouaient avec ce qui avait été doux. On ne pouvait pas clairement parler d’un renouveau sentimental, mais d’une reconnexion à la simplicité. Ils avaient tant aimé être ensemble. Chacun pouvait avouer qu’aucune histoire, après la leur, n’avait été aussi épanouissante. »
Mais ce n’est là qu’un premier effet de cet événement dramatique. Alexis éprouve le besoin de s’ouvrir à de nouveaux horizons et s’inscrit à un atelier d’écriture. S’il ne sait pas trop où cette nouvelle activité va le mener, il est avide de découvrir ce qu’Éric Ruprez va lui apprendre. Cet écrivain, qui n’a publié qu’un seul roman intitulé La Peur des secondes en 1982, est très vite retombé dans l’anonymat et personne ne savait pourquoi son œuvre s’était arrêtée là. C’est du reste ce parfum de mystère qui a poussé Alexis à poursuivre l’expérience, car il s’est très vite rendu compte qu’il n’était guère doué pour la littérature. Et puis, il y avait une autre raison. Parmi les trois femmes qui suivaient l’atelier à ses côtés, il y avait Amélie, avec laquelle il a pris l’habitude d’échanger après chaque séance. Un rendez-vous qu’il appréciait de plus en plus, car il pouvait parler librement du bouleversement de sa vie et de celle de Clara lorsqu’elle était sortie du coma. Très vite la jeune fille s’est rendu compte qu’elle voyait des choses, pressentait les événements. « Elle entrait en connexion, notamment, avec certaines blessures enfouies (…) C’était son secret, c’était sa souffrance. »
Si David Foenkinos nous entraîne vers l’ésotérisme, il n’en reste pas moins fidèle à ses thèmes de prédilection, l’art et la littérature, nous faisant découvrir L’Ange du chagrin dans un cimetière de Rome,nous racontant les affres de l’écrivain qui va jusqu’à détruire un manuscrit avant de retrouver l’inspiration.
Les fidèles de l’auteur de La Délicatesse, du Mystère Henri Pick et de Charlotte – autant de romans dont on retrouve ici et là quelques éléments, allant jusqu’à nous offrir avec l’amie de Clara un clin d’œil à Numéro deux – se souviendront peut-être que l’auteur a lui aussi passé de longs mois à l’hôpital dans sa jeunesse et que sa vocation d’écrivain vient de cette expérience qui nourrit les pages de cet exaltant nouvel opus.
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