Désert solitaire
  • Date de parution 23/08/2018
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 275 gr
  • ISBN-13 9782351786819
  • Editeur GALLMEISTER
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Livre de poche
Biographies, Mémoires Anglo-Saxon Romans étrangers Récits de voyages

Désert solitaire

4.16 / 5 (494 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Peu de livres ont autant déchaîné les passions que celui que vous tenez entre les mains. Publié pour la première fois en 1968, Désert solitaire est en effet de ces rares livres dont on peut affirmer sans exagérer qu'il ¿changeait les vies¿ comme l'écrit Doug Peacock. À la fin des années 1950, Edward Abbey travaille deux saisons comme ranger dans le parc national des Arches, en plein cœur du désert de l'Utah. Lorsqu'il y retourne, une dizaine d'années plus tard, il constate avec effroi que le progrès est aussi passé par là. Cette aventure forme la base d'un récit envoûtant, véritable chant d'amour à la sauvagerie du monde, mais aussi formidable coup de colère du légendaire auteur du Gang de la clef à molette. Chef-d'œuvre irrévérencieux et tumultueux, Désert solitaire est un classique du nature writing et sans conteste l'un des plus beaux textes jamais inspirés par le désert américain.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 23/08/2018
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 275 gr
  • ISBN-13 9782351786819
  • Editeur GALLMEISTER
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture


À la fin des années 1950, Edward Abbey travaille deux saisons comme ranger dans le parc national des Arches, en plein cœur du désert de l'Utah. Lorsqu'il y retourne, une dizaine d'années plus tard, il constate avec effroi que le progrès est aussi passé par là. Cette aventure forme la base d'un récit envoûtant, véritable chant d'amour à la sauvagerie du monde, mais aussi formidable coup de colère du légendaire auteur.


Mon avis


Merci aux éditions Gallmeister et à PartageLecture pour ce livre.


Désert solitaire, dont le sous-titre est « A Season in the Wilderness » que l’on peut traduire par une « saison dans une région sauvage » est une lecture exigeante, dense, un peu « hors-normes », mais très intéressante. Comme l’auteur l’explique dans l’avant-propos, il a travaillé comme ranger dans un parc national et dix ans après il a constaté les ravages des progrès sur la nature.


Son récit, son élégie, nous conte la vie qui part à vau l’eau, lorsque l’homme oublie de prendre les plus élémentaires précautions pour préserver son environnement. Comme ce texte n’a rien d’un roman, il n’y a pas vraiment de personnages, encore moins d’intrigue. On pourrait presque penser qu’il va manquer de rythme mais il n’en est rien. La cadence est donnée par le lieu lui-même avec ses besoins, et ceux de celui qui vit sur place. Ce qu’on découvre dans ce recueil a déjà été abîmé, esquinté, détruit parfois mais Edward Abbey le rend vivant, vibrant sous nos yeux.


Comme dans un poème, une allégorie, il parle de cette communion qu’on ressent lorsqu’ on est en harmonie avec les éléments. Il explique la relation au temps qui est différente, la solitude qui n’en est pas une car il y a des tas de choses à faire : observer, écouter, contempler, cuisiner, aller chercher l’eau, vivre tout simplement….


« Si nous pouvions apprendre à aimer l’espace aussi profondément que nous sommes aujourd’hui obsédés par le temps, nous découvririons peut-être un nouveau sens à l’expression vivre comme des hommes. »


Loin de tout, regarder un animal, scruter le ciel, etc … tout prend une autre dimension, celle « d’être ici et maintenant ».


Edward Abbey souffre de voir les touristes qui envahissent son espace. Eux dont les moindres souhaits sont vite assouvis, ne luttent pas pour visiter, la voiture les emporte… Une marche ou un circuit en bicyclette, et l’approche serait différente … mais le temps presse toujours et encore ….


J’ai eu besoin de temps pour cette lecture, j’ai lu d’autres titres en parallèle. Je ne pouvais pas dévorer, c’est comme si l’auteur m’avait pris par la main et me disait : va doucement, assieds-toi, écoute-moi, m’obligeant à mettre tous mes sens en alerte pour me laisser pénétrer par ce désert, par ces paysages grandioses. Son écriture est fine, porteuse de sens, chaque mot étant à sa juste place. Le ton n’est pas moralisateur malgré le constat amer et la colère sous-jacente.


Je comprends le succès de cet opus et j’aurais presque souhaité qu’il soit accompagné de photographies avant/ après.

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