
L'Amour ne tient qu'à un fil
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Le père absent, le faux père et le vrai père
Un homme retrouve tout à la fois son violon, son amoureuse et un fils. Françoise Dorner a imaginé un joli conte pour raconter une famille qui se crée après plus de vingt ans passés dans l’attente d’un père et mari.
Aux côtés d’Annie Fratellini, Lucie apprend à marcher sur un fil. Un exercice qu’elle réussit plutôt bien. Mais il faut dire qu’elle a de qui tenir. Son grand-père, Ernesto Walder, était appelé le « Magicien du vide » et se produisait un peu partout dans le monde. À Mulhouse, il avait rencontré Jeanne Grünn, dix-sept ans, et lui avait fait un enfant avant de poursuivre sa tournée triomphale. Il était revenu deux ans plus tard et, le temps d’engrosser à nouveau Jeanne, il repartait. C’est ainsi qu’elle se retrouva sans mari, mais avec deux filles sur les bras. La première trouva un bon parti à l’usine Peugeot, la seconde partit faire la fête avec un groupe de hippies et mis Lucie au monde, sans vraiment savoir qui était le père de sa fille.
Lucie, quant à elle, eut la chance de rencontrer le grand amour en la personne d’un beau musicien. Quinze jours d’une passion torride et un petit François en cadeau. Ce qui peut s’apparenter à pas de chance se reproduit. « Dans ma famille, on est filles-mères de mère en fille depuis trois générations. Ce n’est pas un choix ni une fatalité, juste un excès de confiance dans les hommes – disons, un manque de prudence. »
Alors Lucie veut conjurer le sort et ne veut surtout pas que son fils vive sans un père. Avec la meilleure photo de son amant, elle fait confectionner un mannequin et l’installe à la table familiale. Pendant des années, il fera office de père et de mari, même s’il n’a guère de sujet de conversation…
Le temps passe et François, qui n’est guère mélomane, décide de vendre le violon qui est resté là et qui prend la poussière. Outre des offres fantaisistes, un amateur qui a l’air sérieux, se présente.
« Sur le paillasson se tient le mannequin, en chair et en os. Chemise beige, blouson de daim, sourire poli, des rides en plus et des mèches blanches dans les cheveux moins longs, mais le regard est le même. Il tient un sac en plastique, qu’il glisse sous son coude gauche pour tendre la main à François. Le mouvement diffuse dans l’air confiné du palier Pour un homme de Caron.
— Bonjour, monsieur, enchanté. J’ai deux minutes de retard, pardon, je ne prends jamais l’ascenseur.
François n’en croit pas ses yeux. Son cœur bat dans sa gorge, son estomac se noue, il se mord les lèvres. Ne rien montrer. Faire comme si. Demeurer naturel. »
Ne disons rien des suites de cette rencontre pour vous laisser découvrir l’épilogue de ce court et stimulant roman servi avec l’humour de Françoise Dorner. La romancière – qui, rappelons-le est aussi comédienne et scénariste – fait de ce conte une réflexion sur la passion et sur l’absence, sur la persistance de l’amour et sur la possibilité d’une seconde chance. Alors la métaphore de l’acrobate sur un fil prend tout son sens. Il est certes fragile, mais il existe. Et peut servir ! En s’accrochant à cet espoir, il est tout à la fois possible de ne pas désespérer d’une situation difficile, faite de solitude et d’un sentiment de trahison, mais aussi de se construire un avenir. Tant qu’il y a de l’espoir…
NB. Tout d’abord, un grand merci pour m’avoir lu jusqu’ici ! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre et en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.
Je ne sais pourquoi, allez savoir, ce roman a attiré mon attention. Un joli titre, l'amour ne tient qu'à un fil, une jolie couverture ornée d'un funambule, ce fut un vrai petit bonheur de lecture.
Le bonheur, Lucie l'a vécu deux semaines, il y a longtemps avec Charles, un violoniste. Un coup de fil, un départ inopiné, Charles n'est jamais revenu, il en reste un violon, sa passion et un petit garçon à naître, François.
Pour Lucie, il était impensable de ne pas donner de père à son fils, elle l'a donc élevé avec un père de substitution ; un mannequin en latex, grandeur nature, plus vrai que nature.
Lorsque François projette de se marier avec Nina, Lucie consent à vendre le violon mais une surprise les attendra...
C'est un petit roman qui se lit très vite, il est rempli d'humour et d'amour, parfois loufoque, drôle, décalé, il est pourtant profond et parle du véritable amour, l'amour passion, le véritable amour.
Il parle aussi de solitude, de famille. L'écriture, la construction, le style sont très intéressants. C'est vraiment visuel, cinématographique. Un huis-clos qui pourrait se jouer au théâtre et qui dégage beaucoup d'émotion.
Une belle découverte.
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