Les lettres d'Esther
  • Date de parution 20/11/2024
  • Nombre de pages 336
  • Poids de l’article 180 gr
  • ISBN-13 9782253934875
  • Editeur LGF
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Deuil famille Romans français Amitiés Solitude Dépression Réédition moins d'1 mois

Les lettres d'Esther

4.27 / 5 (294 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

"Cet atelier était leur bouée de sauvetage. Il allait les sauver de l’incompréhension d’un deuil qu’ils ne faisaient pas, d’une vie à l’arrêt, d’un amour mis à mal. Quand j’en ai pris conscience, il était trop tard, j’étais déjà plongée dans l’intimité et l’histoire de chacun d’eux."En souvenir de son père, Esther, une libraire du nord de la France, ouvre un atelier d’écriture épistolaire. Ses cinq élèves composent un équipage hétéroclite :une vieille dame isolée, un couple confronté à une sévère dépression post-partum, un homme d’affaires en quête de sens et un adolescent perdu.À travers leurs lettres, des liens se nouent, des coeurs s’ouvrent. L’exercice littéraire se transforme peu à peu en une leçon de vie dont tous les participantssortiront transformés.Roman initiatique, pétri de tendresse et d’humanité, ces Lettres sont un éloge de la lenteur, une ode au pouvoir des mots.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 20/11/2024
  • Nombre de pages 336
  • Poids de l’article 180 gr
  • ISBN-13 9782253934875
  • Editeur LGF
  • Format 180 x 110 mm
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l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture


En souvenir de son père, Esther, une libraire du nord de la France, ouvre un atelier d’écriture épistolaire. Ses cinq élèves composent un équipage hétéroclite : une vieille dame isolée, un couple confronté à une sévère dépression post-partum, un homme d’affaires en quête de sens et un adolescent perdu.


Mon avis


Une libraire, Esther, a décidé, en souvenir de son père, d’animer un atelier d’écriture « à distance ». Ses « élèves » devront écrire à deux personnes et lui donner un double des courriers afin qu’elle les conseille, les aide à améliorer leur style.Au départ, son but est simple, redonner le goût de la correspondance écrite, à une époque où mails et textos envahissent notre quotidien.


Le style épistolaire est pour moi un vrai plaisir de lecture. J’aime écrire (des lettres), choisir les mots, les expressions qui permettront de partager mon ressenti. Je suis intimement persuadée qu’on peut dire, par écrit, des choses qu’on a du mal à partager par oral. Et inversement, à l’écrit, on peut accepter des remarques, qui auraient provoqué de la colère en nous. Sur le coup, on peut être en rage puis en relisant, on essaie de comprendre ce que l’expéditeur a voulu nous dire et cela atténue la violence du propos.


Les participants à l’atelier d’Esther sont parfois arrivés là par hasard, parfois guidés par un médecin, mais tous ont finalement une raison profonde d’avoir fait ce choix. Il y a un couple qui ne communique plus, un lycéen, des personnes seules. On va découvrir leurs courriers, leurs échanges et parfois un peu de leur vie à côté mais ce sont les missives qui constituent l’essentiel de ce très beau roman. Ils se confient, parlent de leurs blessures, puisque la première question d’Esther est : « Contre quoi vous défendez-vous ? »


Avec une belle plume, adaptée à chacun des protagonistes, l’auteur donne la parole de fort belle manière, avec énormément de justesse, à ces hommes et ces femmes. Ils sont issus de différents milieux, diverses générations, avec des aspirations, des problèmes qui leur sont propres, mais écrire va les amener à cheminer, à évoluer, parfois à se remettre en question. En correspondant, ils vont de plus en plus loin dans la confiance, les confidences….est-ce plus facile avec un ( e) inconnu (e ) ? L’écriture est délicieuse, emplie d’humanité. Cécile Pivot n’en fait pas trop, elle reste délicate dans son propos. Pourtant elle aborde des thèmes qui ne sont pas aisés : la mort, la maternité, l’ambition démesurée etc, et elle oblige chacun (y compris le lecteur) à se poser une question fondamentale : quel sens je veux donner à ma vie ?


Une belle découverte, un recueil plaisant et un passage merveilleux, plein de poésie, sur « la cabine du vent »…..

Écrire pour s’en sortir

Une libraire anime un atelier d’écriture épistolaire et raconte cette expérience très particulière. L’occasion pour Cécile Pivot de confirmer son talent de romancière et de nous démontrer les vertus de l’exercice.

Avant de vous parler de ces «lettres d’Esther», j’aimerais partager avec vous deux postulats. Le premier pose le principe que la lecture est une activité enrichissante. Si vous me lisez, je ne doute pas que vous approuverez. Le second parle des vertus de l’écriture. Il est largement démontré dans ce roman, mais je veux en souligner ici l’un des aspects essentiels: on ne dit pas les choses de la même manière en les écrivant – peu importe du reste le support – qu’en les disant. On a trop souligné les dégâts des smartphones pour ne pas dire qu’ils font aussi beaucoup écrire. Il ne s’agit pas en l’occurrence de littérature, mais relativise aussi l’affirmation que l’écriture se perd.

Cécile Pivot a choisi un biais original pour sa démonstration. Elle met en scène une libraire qui a l’idée d’organiser un atelier d’écriture épistolaire. À l’heure où une étude vient confirmer que les Français plébiscitent l’écriture manuscrite, ce roman tombe à pic!

Après avoir passé une petite annonce dans la presse, cinq personnes vont s’inscrire, ou plutôt quatre personnes, Jean, Alice, Samuel, et Jeanne, ainsi qu’un couple en crise, Juliette et Nicolas Esthover, dont leur thérapeute pense que l’exercice peut leur être salutaire et qui a demandé à les inscrire.

Voici comment la romancière nous les présente: «Jean Beaumont, un homme d’affaires, qui passait sa vie à voyager; Alice Panquerolles, hypnothérapeute, lyonnaise; Samuel Djian, un jeune garçon, qui s’est contenté d’un: «Pourquoi pas votre atelier puisque je dois trouver un truc à faire?»; Jeanne Dupuis, la plus enthousiaste, dont on entendait à la voix qu’elle n’était plus toute jeune.» Et ce couple dont on va vite apprendre qu’il est train de ses séparer, Juliette ayant fait une grave dépression postpartum et souhaitant prendre du recul.

L’exercice introductif consiste pour les participants à répondre à la question suivante: «Contre quoi vous défendez-vous?» parce qu’elle «laisse une grande liberté à celui qui répond. Il peut être évasif, avancer un lieu commun ou, au contraire, dévoiler une part plus intime de ce qu’il est». Il s’agit aussi de choisir deux correspondants et d’envoyer une copie des lettres à Esther.

Très vite, ils vont se prendre au jeu et devenir de plus en plus intimes, raconter leurs problèmes et leurs aspirations, tenter de deviner la psychologie de leur correspondant et même essayer de les aider. Car si Esther a bien choisi de s’occuper de style, de corriger les défauts les plus apparents de ces courriers, le roman ne va guère s’y attarder pour laisser la part belle aux lettres, tout juste accompagnées ici et là d’un commentaire destiné à faire avancer le récit.

Jeanne, 67 ans, va échanger avec Samuel. Jean va écrire à Esther, mais aussi à Nicolas. Ce dernier va bien entendu aussi s’adresser à son épouse, essayer de lui prouver qu’il l’aime toujours. Le chassé-croisé est plaisant, les histoires qui s’échangent devenant au fil des pages plus riches, les conseils plus précis.

Je ne sais cet atelier d’écriture a réellement existé, mais après tout qu’importe. Car on se laisse prendre au jeu de ces échanges épistolaires et on a envie de croire à cette leçon d’humanisme derrière les mots qui s’écrivent. Une lecture agréable qui confirme après Battements de cœur tout le talent de Cécile Pivot.

Esther, libraire à Lille et fille d’écrivain regrette la correspondance qu’elle entretenait avec son père, qui s’est suicidé deux ans auparavant. Elle pense qu’on ne dit pas les mêmes choses par écrit que lors d’une conversation et que les deux sont complémentaires, aussi décide-t’elle d’organiser un atelier d’écriture épistolaire. Cinq personnes s’y inscrivent, Jeanne, professeur de piano retraitée qui vit dans la campagne lyonnaise, Jean un homme d’affaire riche et désabusé, pour ne pas dire cynique, Samuel un jeune de dix-huit ans qui ne se remet pas de la mort de son frère ainé ainsi que Juliette et Nicolas, un couple en crise car la jeune femme est en pleine dépression post partum. Chaque personne doit choisir deux correspondants, Samuel ne choisira que Jeanne.

La première partie est intéressante, on voit les liens se créer entre les personnages. Ils ont tous des deuils à faire, réels ou symboliques. Ils échangent des lettres sur le thème de ce qu’ils combattent. La deuxième partie l’est beaucoup moins, à mon avis. Ils continuent à se raconter leur vie, mais ils doivent faire chacun trois exercices, un dialogue, un monologue et une lettre dans laquelle ils se projettent dix ans plus tard. J’ai trouvé cette partie ennuyante et très formelle, dans le genre exercice de style. De ce point de vue c’est très réussi, l’auteure sait varier les styles et se livre à cet exercice avec virtuosité … mais c’est affreusement ennuyant et sans intérêt à lire, il faut dire que je déteste le style Nouveau Roman et autre fantaisie germanopratine du même genre, et dans ces chapitres on est largement servis de ce plat indigeste pour moi.

La thématique générale est le deuil et la résilience, chacun encourage son ou ses correspondants. Juliette et Nicolas arrivent à se reparler, à s’expliquer et à régler plus ou moins leur problème, la jeune femme réintègre le domicile conjugal et découvre enfin sa fille. Je n’ai pas trouvé les personnages attachants. Juliette est vraiment soulante et sa dépression ne m’a pas inspiré la moindre compassion. Sûrement la saturation professionnelle, les patients qui se regardent le nombril en permanence et se noient dans un verre d’eau, je les côtoie assez dans la réalité et je n’ai pas envie de leur consacrer mes loisirs en plus. Samuel est le personnage le moins ennuyant, il se sent coupable de la mort de son frère, même s’il n’y est pour rien et sa famille ne s’en remet pas, grâce aux encouragements de Jeanne, il saura voir le bout du tunnel.

D’un point de vue stylistique, le livre est parfaitement réussi, la deuxième partie en particulier. L’auteure a su faire cohabiter différents styles à travers ses six personnages, mais j’ai eu plus l’impression d’une performance formelle que d’un roman avec une âme, je n’ai vraiment pas accroché du tout. Je reconnais le travail et le talent de l’auteur, mais ce livre ne m’a pas plu, d’où mon avis mitigé. Heureusement je vois qu’il a de nombreux avis favorables. J’avais envie de découvrir cette auteure et c’est chose faite, j’essayerai un autre de ses romans pour voir si cette mauvaise impression se dissipe.

Merci à Netgalley et aux Editions Calman Lévy pour cette découverte, même si la rencontre n’a pas eu lieu.

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