
Les vilaines
Résumé éditeur
livré en 5 jours
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l’avis des lecteurs
Les vilaines est un roman explosif et sans ambages sur le monde des transsexuels.
Un plongeon dans un univers désarmant, cruel, effroyable et à la fois terriblement fascinant et émouvant.
J'ai beaucoup aimé cette lecture qui m'a embarquée au sein de la communauté des personnes trans.
La transidentité est encore un sujet tabou et assez méconnu ! Cet ouvrage permet de mieux comprendre ces femmes et ces hommes qui sont durement malmenés par la société et les individus.
L'intrigue se passe en Argentine, où nous suivons plusieurs personnages transsexuels, prostituées ou des laissés pour compte.
Toutes sont attachantes, toutes sont à la recherche d'un peu d'amour, de douceur et d'acceptation.
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Entre autofiction et authenticité, l'auteure nous raconte le parcours de Camila.
Dès son plus jeune âge, elle s'est sentie prisonnier du corps dans lequel elle était né(e) garçon.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt et d'émotions son histoire.
Sa souffrance est immense.
Camila est bouleversante.
Et puis, autour d'elle, d'autres protagonistes, haut en couleur, euphoriques ou désœuvrées, à la recherche du bonheur.
Elles se battent pour exister tel qu'elles sont.
Et puis, il y a une rencontre incroyable, un bébé que la Tante Encarna trouve dans un fossé, abandonné.
Protégé, caché, élevé par la communauté trans, l'enfant grandira parmi elles.
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C'est un récit impitoyable, cru parfois mais d'une sincérité et d'une justesse absolue.
Ces femmes revendiquent le droit de vivre, tout simplement.
Je retiens aussi de cette lecture, cette magnifique complicité, d'entraide et de solidarité des personnes trans.
Un premier roman fort que je vous recommande.
Une superbe lecture, un véritable coup de cœur pour Les vilaines de Camila Sosa Villada. Ce premier roman vient nous bousculer dans nos certitudes, une histoire poignante des femmes transgenres qui tapinent dans le parc Sarmiento, à Cordoba en Argentine. Elles forment une petite communauté qui pendant un temps se soutient et s’entraident les unes les autres. C’est surtout vrai de Tante Encarna qui ouvre sa maison à toutes celles qui ont besoin de souffler un temps. Un soir, elle suivra les cris d’un bébé et le ramènera chez elle. Il deviendra alors l’enfant chéri de toutes celles qui ne peuvent en avoir. On découvre au fil des rencontres des personnages toujours plus incroyables, toujours plus exubérants. Une liste de déshéritées, de rejetées, d’orphelines pour qui être soit même est un combat de tous les instants. Un récit qui entre en résonnance avec le réalisme magique où l’auteur nous offre sa vision du réel augmenté par des personnages fantastiques qui apportent une touche de folie et de magie qui s’accordent parfaitement à l’histoire. Ce livre pourrait servir de base à un scénario des plus sulfureux du grand Pedro Almodovar. On prend en pleine figure, la douleur, le désespoir et la violence de ces femmes qui ont un courage et une pulsion de vie phénoménale. Le parcours sous forme de témoignage de Camila est touchant, il fait comprendre si ce n’était pas déjà le cas que cette situation n’est pas choisie mais bien subie. On n’en fini pas de dérouler la liste des sacrifices, des renoncements, des faillites sans pathos ni aigreur. J’espère que ce roman aura le succès qu’il mérite car il aborde un sujet d’actualité sous un angle féroce et festif à la fois. Cette littérature argentine a un charme fou, c’est luxuriant, étincelant et illumine notre vieille Europe d’une énergie nouvelle. Bonne lecture.
La Tante Encarna porte tout son poids sur ses talons aiguilles au cours des nuits de la zone rouge du parc Sarmiento, à Córdoba, en Argentine. La Tante – gourou, mère protectrice avec des seins gonflés d’huile de moteur d’avion – partage sa vie avec d’autres membres de la communauté trans, sa sororité d’orphelines, résistant aux bottes des flics et des clients, entre échanges sur les derniers feuilletons télé brésiliens, les rêves inavouables, amour, humour et aussi des souvenirs qui rentrent tous dans un petit sac à main en plastique bon marché. Une nuit, entre branches sèches et roseaux épineux, elles trouvent un bébé abandonné qu’elles adoptent clandestinement. Elles l’appelleront Éclat des Yeux.
A Cordoba, en Argentine, la tante Encarna a ouvert une pension dans laquelle elle accueille des prostituées transsexuelles. La narratrice, elle même transsexuelle, nous raconte son quotidien: l’attente du client, la nuit, dans le parc, la drogue pour tenir, les poursuites avec la police, les tabassages mais aussi la solidarité, l’amitié et l’amour.
Les « vilaines » désignent ces prostituées qui se cachent, que personne ne veut voir au grand jour et qui pourtant existent. Alors, cachées au fond de ce parc, à la merci d’hommes souvent violents, Les « vilaines » s’organisent et tentent de survivre. Ce roman est inspiré du propre parcours de l’autrice qui s’est elle-même prostituée. C’est un récit sans concession, souvent très dur. J’ai parfois dû reposer le livre après avoir lu certaines scènes difficiles.
Mais l’autrice n’est pas dans le voyeurisme ni dans le misérabilisme. Ces « vilaines » existent et trouvent parfois un peu de bonheur. La fête les anime, les fous rire, la tendresse et la protection qu’elles se portent l’une à l’autre sont touchantes. Sans plaintes, sans cris, l’autrice expose la vie de ces hommes devenus femmes, leurs parcours bien souvent teintés de rejet, de violence, de malaise.
Le résultat donne un roman fort, parfois trash mais jamais vulgaire, une ouverture sur un monde méprisé et désiré par des hommes qui y cherchent pourtant leur plaisir.
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