Parfois l'homme
  • Date de parution 07/05/2025
  • Nombre de pages 184
  • Poids de l’article 148 gr
  • ISBN-13 9782370554574
  • Editeur LE TRIPODE
  • Format 177 x 127 mm
  • Edition Grand format
Romans français Réédition moins de 3 mois

Parfois l'homme

3.75 / 5 (51 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Ce roman raconte en 109 brefs chapitres souvent hilarants tous les destins possibles d'un homme moderne, de sa naissance à sa mort. La conclusion nous est offerte par sa fille au dernier chapitre, après la dispersion des cendres.Roman de la condition masculine et de son agonie, Parfois l'homme nous invite au rire en revisitant toutes les étapes de vies désormais pathétiques, hésitantes, égarées. De la naissance à la mort, des premières craintes aux ultimes lâchetés, des émois adolescents aux dernières rancoeurs, l'auteur note tout, nous rappelle tout, même les quelques moments de courage, de grâce, de doute : on a beau dire, vivre n'est jamais une mince affaire. Si seulement cela avait le moindre sens. Après le crépuscule des dieux, voici donc venu celui de l'homme. Qui se souviendra, dans quelques décennies, de ce que furent les derniers soubresauts du mâle triomphant ? Pour son premier roman, Sébastien Bailly dresse pendant qu'il en est encore temps le portrait détonnant de cette espèce en voie de disparition.

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  • Date de parution 07/05/2025
  • Nombre de pages 184
  • Poids de l’article 148 gr
  • ISBN-13 9782370554574
  • Editeur LE TRIPODE
  • Format 177 x 127 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Fragments d’une vie ordinaire et universelle

Sébastien Bailly fait une entrée très originale en littérature. « Parfois l’homme » raconte en quelque 100 tableaux les multiples existences possibles de l’homme contemporain, de sa naissance à sa mort, soulignant ses contradictions et ses désirs insatisfaits.

Voici l’homme. Un homme sans nom, dont la vie semble, à première vue, n’être qu’une succession de moments banals, de gestes quotidiens. Cependant, à travers l’errance de ce personnage en quête de sens, se dévoile l’intensité cachée dans l’ordinaire. Réflexion intime sur l’identité, la mémoire et la condition humaine – où le quotidien devient le lieu d’une exploration existentielle profonde – ce premier roman très original interroge l’existence avec une acuité saisissante. Dans ses précédents travaux, il n’a cessé d’aborder des questions liées à la communication, à la société contemporaine et à la manière dont l’individu se construit dans un monde de plus en plus morcelé.

L’homme du roman est traversé par une quête incessante de soi, souvent en proie à la confusion et à l’insatisfaction. Son existence, marquée par des choix qui se révèlent parfois futiles, parfois essentiels, le pousse à se demander, à chaque étape de sa vie, qui il est vraiment. Entre des moments d’insouciance et des réflexions plus sérieuses sur ses relations et ses aspirations, l’homme oscille entre un désir de grandeur et la déception d’un quotidien qui lui échappe. Il n’est pas unique en son genre ; il est, en vérité, un miroir de nous-mêmes, cherchant sa place dans un monde qui semble le réduire à des rôles préfabriqués. Ainsi, l’une des clés du roman réside dans cette quête incessante de l’identité, de l’être qui, malgré tous ses efforts, se perd souvent dans le labyrinthe de ses propres contradictions.

La mémoire et le passage du temps sont des thématiques majeures du roman, illustrées par le protagoniste qui, sans cesse, repense à ce qu’il a vécu, tentant d’en tirer un sens ou une justification. L’homme se souvient de son passé avec une lente mélancolie : « L’homme veut laisser une trace. C’est pour ses enfants, pour ses proches. Il a surmonté des épreuves, il a vécu des choses. »

Les relations amoureuses et les dynamiques de couple, également centrales dans le roman, montrent à quel point l’amour peut être à la fois source de passion et de confusion. Mais quelquefois l’homme est pris dans un tourbillon d’émotions contradictoires, sa solitude se faisant de plus en plus pesante malgré les relations qu’il entretient. « L’homme est seul. Qu’importent le contexte, le nombre d’enfants qui courent dans la maison de famille en été, la tendresse de sa femme. »

C’est précisément dans cette solitude que l’homme se trouve face à une question existentielle plus vaste, celle de l’absurdité de l’existence. À quoi bon, si rien n’a de sens ? Cette prise de conscience de l’absurdité de la vie, loin d’être une libération, devient un poids supplémentaire. Son regard sur le monde se teinte d’ironie, mais aussi de cynisme, comme pour conjurer l’angoisse qui le ronge. « L’homme a appris un jour ce qu’était l’absurdité ontologique et cela lui a fait du bien de mettre des syllabes un peu pompeuses sur le sentiment profond que rien n’avait vraiment de sens. »

Sébastien Bailly parvient à rendre l’introspection et la mélancolie fascinantes, grâce à une écriture précise, souvent teintée d’humour, mais aussi d’une lucidité acerbe. La création artistique devient un ultime recours pour l’homme qui cherche à inscrire sa trace dans le monde. Que ce soit par l’écriture ou la musique, la quête de sens se fait à travers la création, mais celle-ci, bien qu’essentielle, reste fragile et imparfaite. « L’homme compose seul dans sa chambre, trafique des sons, explore les boîtes à rythmes, les effets, les boucles. »

Parfois l’homme est donc bien plus qu’un simple récit sur la vie d’un individu ordinaire. C’est une réflexion riche sur la condition humaine, une exploration des limites de l’existence, et une méditation sur les désirs, les rêves et les frustrations qui la jalonnent. Il devient alors un miroir de notre propre errance.

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