Chat GP3.5 - Poètes : 1 - 0
Jusqu'à présent, les recherches antérieures ont suggéré que la poésie générée par l’IA nécessite une intervention humaine pour sembler écrite par un humain aux participants non experts, mais les progrès récents dans les LLM ont atteint un nouvel état de l’art dans la poésie générée par l’IA humaine et non-humaine qui, désormais, pour nos participants, semble « plus humaine qu’humaine ».
Révolutionnaire ou inquiétant ? l'IA fait mieux que les humains lorsqu'il s'agit de faire ressentir l' "émotion," l'atmosphère ou la "créativité" et l'équipe de chercheur n'a pas pris des auteurs de second plan ...
L'IA sait déjà répondre aux attentes des lecteurs, pour plus de transparence sur son utilisation dans la création artistique, faut'il informer les consommateurs des textes ou des images générés par l'IA ( IA Act ) ou est ce encore un débat de "régulateurs-suiveurs" face aux "innovateurs" ?
En tout état de cause, le rapport, un peu technique, est à lire içi !
Résumé
À mesure que le texte généré par l’IA continue d’évoluer, il devient de plus en plus difficile de le distinguer du contenu écrit par des humains. Cette étude a examiné si les lecteurs non experts pouvaient différencier de manière fiable les poèmes générés par l’IA de ceux écrits par des poètes humains bien connus.
Nous avons mené deux expériences avec des lecteurs de poésie non experts et avons constaté que les participants avaient des résultats inférieurs au niveau du hasard dans l’identification des poèmes générés par l’IA (précision de 46,6 %, χ 2 (1, N = 16 340) = 75,13, p < 0,0001).
Notamment, les participants étaient plus susceptibles de juger les poèmes générés par l’IA comme étant d’origine humaine que les poèmes réellement écrits par des humains (χ 2 (2, N = 16 340) = 247,04, p < 0,0001).
Nous avons constaté que les poèmes générés par l’IA étaient évalués plus favorablement pour des qualités telles que le rythme et la beauté, et que cela contribuait à leur identification erronée comme étant d’origine humaine. Nos résultats suggèrent que les participants ont utilisé des heuristiques communes mais erronées pour différencier l’IA de la poésie humaine : la simplicité des poèmes générés par l’IA peut être plus facile à comprendre pour les non-experts, ce qui les conduit à préférer la poésie générée par l’IA et à interpréter à tort la complexité des poèmes humains comme une incohérence générée par l’IA.