Série Vipère au poing Hervé Bazin

La

Vipère au poing La Mort du petit cheval

La mort du petit cheval est la suite directe de Vipère au poing. Jean Rezeau, âgé de dix-huit ans, a coupé les ponts avec sa famille. Mais la tyrannie de Folcoche, la mère impitoyable, le poursuit toujours. Si la combativité lui a formé le caractère, la haine ne l'a guère préparé à l'amour. La nécessité fera de lui un terrassier, un valet de ferme, un camelot... et quelques femmes l'aideront à franchir le difficile passage de la haine à l'amour et du refus de la vie à son acceptation. Ainsi Jean Rezeau découvre-t-il le bonheur en même temps que la paternité. La cruauté de l'analyse, le cynisme émouvant du héros et l'acidité du style font du roman d'Hervé Bazin un des meilleurs réquisitoires contre un certain type d'oppression familiale.

Cri

Vipère au poing Cri de la chouette

Folcoche, c'est l'affreux surnom dont les enfants Rezeau avaient affublé leur terrible mère. après l'avoir combattue dans l'inoubliable Vipère au poing, Jean Rezeau avait fui la tribu : il s'était marié, avait fondé une famille normale - sa revanche - dans la Mort du petit cheval.Vingt-cinq ans plus tard, veuf, remarié avec Bertille dont il élève la fille parmi ses propres enfants, nous le retrouvons dans Cri de la chouette. Mais voilà que Madame Mère, Folcoche, jamais revue, fait irruption chez lui. Trahie, dépouillée par son fils préféré, elle vient offrir la paix. Jean, qui avait chassé les fantômes de sa jeunesse, accepte d'oublier le passé sur l'insistance de sa femme et de ses enfants qui croient pouvoir convertir leur redoutable aïeule. C'était oublier que Folcoche est toujours Folcoche. Et la vieille chouette, aussitôt, sème méfiance et discorde.Passant d'un humour féroce à la nostalgie, du pittoresque à la poésie, Hervé Bazin nous donne, avec Cri de la chouette, le plus humain et le plus tragique de ses romans.