Série Le temps immobile Claude Mauriac

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Le temps immobile Tome 2 : Les espaces imaginaires

Résumé éditeur

Poursuivant l'entreprise commencée avec le premier volume du Temps immobile, Claude Mauriac publie aujourd'hui la suite de son journal. La suite ? Pas tout à fait, puisque celui-ci n'est pas publié par son auteur à l'état brut, dans l'ordre chronologique : il sert de matériau à une oeuvre composée selon les techniques les plus savantes du montage.Quarante ans de notations quotidiennes ont en effet persuadé Claude Mauriac que le temps n'existe pas, que les différences entre un " avant " et un " après " sont illusoires, que la vie d'un homme se construit par de fulgurants raccourcis entre des événements, des rencontres, des aventures qui lui sont arrivés à des années d'intervalle.Et quelles rencontres, quelles aventures, dans son cas à lui ! Si personne ne sera étonné de voir quelle place François Mauriac tient dans les souvenirs de son fils, d'autres figures non moins illustres surprendront à chaque page le lecteur. Georges Pompidou, par exemple, dont Claude Mauriac était depuis longtemps le familier, bien avant leur cohabitation dans le même immeuble du quai de Béthune, bien avant Matignon et l'Élysée. Le récit de mai 68 et de la disparition du général de Gaulle, entendu de la bouche même de Pompidou, au cours d'un dîner, constitue un des hauts lieux de ce livre. À moins qu'on ne préfère le passage où Claude Mauriac raconte comment, ayant participé à une manifestation interdite pour la défense des travailleurs immigrés, il fut arrêté par la police et enfermé à Beaujon en compagnie de Jean Genet et de Michel Foucault.Témoin exceptionnel de son époque, acteur passionné et lucide de presque un demi-siècle d'histoire française, Claude Mauriac nous offre bien plus qu'une somme d'instants privilégiés : une tentative pour saisir dans l'actualité, dans le temps, les coïncidences et les répétitions cycliques qui nous entrouvrent l'éternité.

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Le temps immobile Tome 3 : Et comme l'espérance est violente

Résumé éditeur

Quarante-cinq ans et plus d'un journal quasi quotidien ; la chance d'abord donnée, puis moins imméritée, de certaines rencontres ; une vocation de témoin attentif à son temps, mais aussi au Temps, à ses pièges, ses vertiges, ses catastrophes, ses dons... Tel est le Temps immobile de Claude Mauriac, où pour la première fois depuis qu'il y a des hommes et qui écrivent leur journal, un auteur se sert de pages datées pour faire avec elles, sans y rien changer, et par simple montage, autre chose que ce qu'elles étaient. oeuvre à jamais ouverte, inachevable, que l'on peut aborder n'importe où, puisque l'auteur y poursuit, de volume en volume, la même impossible mise au point.Le Temps immobile 3 surprendra moins le lecteur et lui semblera d'une lecture plus facile : la chronologie y est respectée, à quelques dérapages près qui rendent sensibles des recommencements inattendus. Quatre hommes sont au centre de ce livre : François Mauriac, Charles de Gaulle, André Malraux, Michel Foucault. Et un témoin, Claude Mauriac, qui se trouve être là, bien souvent, lorsque se produit dans le secret, l'un de ces événements qui symbolisent une époque, ou le glissement d'un temps à un autre.

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Le temps immobile Tome 6 : Le rire des pères dans les yeux des enfants

Résumé éditeur

Singulière et fascinante aventure que celle-ci. Né dans le sérail et "diariste" dès l'enfance, Claude Mauriac prend sa vie en notes depuis un demi-siècle : tout ce qui a compté dans les lettres, la pensée, la politique aura défilé sous ses yeux. Le témoignage est unique : ces milliers de pages sont le reflet d'une époque, saisi par l'Observateur idéal. Mais on ne vit pas impunément avec son "journal" il finit par vous habiter à son tour. Y revenant sans cesse, le relisant avec une curiosité panique, l'auteur est devenu le serviteur de son oeuvre, cédant à la tentation proustienne de retenir le temps, de l'immobiliser, avec des méthodes empruntées à Joyce, et même au Nouveau Roman. Tel un géologue, il pratique les coupes de terrain, il sonde la durée, rapprochant par de subites concordances des événements très éloignés les uns des autres, mais qui semblent se répondre et se compléter par-delà les années. A la poursuite de quelques thèmes essentiels, c'est un perpétuel va-et-vient de 1930 à nos jours, film de montage dont la savante composition égare et captive à la fois. Voici le Piranèse du journal intime... Et Claude Mauriac gagne le pari de cette immense entreprise poursuivie avec l'acharnement passionné des créateurs : il y est devenu son propre personnage, plus vrai que le vrai. Hors du temps.

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Le temps immobile Tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous

Résumé éditeur

Il n'y a pas de rencontres, il n'y a que des rendez-vous." Cette formule de Raymond Abellio illustre si bien la recherche, le principe même du {Temps immobile} que Claude Mauriac lui emprunte le titre de son septième tome, où l'on retrouve, traqués sur un demi-siècle, ces signes et ces correspondances, qui révèlent entre les événements ou les êtres tant de liens mystérieux jusque-là jamais décelés. Des Croix-de-Feu au Bateau pour le Vietnam, du Front populaire à la Marche de la survie au Cambodge, de François Mauriac élu sous la Coupole à François Mitterrand seul au Panthéon, le Journal de ce témoin privilégié, qui rêvait jadis d'être historien, se répond sans cesse à lui-même, à travers les années, fourmillant de personnages, de faits, de sensations. Sous le regard complice (malgré eux) de Claudel, de Léautaud, de Green, des frères Goncourt ou de Jules Renard, l'extraordinaire entreprise de Claude Mauriac, cet effort d'une vie entière, cette "cathédrale pathétique", comme l'a dit un lecteur, continue de se bâtir devant nous. Sans précédent ni semblable. Et derrière tant de visages entrevus ou scrutés avec soin, intimes, célèbres, inconnus, celui de l'architecte se profile aussi, d'une honnêteté, d'une discrétion presque sans exemple dans notre littérature, où son nom, désormais, s'inscrit à son tour, et à sa vraie mesure.

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Le temps immobile Tome 8 : Bergère ô Tour Eiffel

Résumé éditeur

Avec {Bergère ô tour Eiffel}, Claude Mauriac poursuit sa quête de reflets et de concordances ; il élargit encore un peu plus le champ de ses investigations à mesure que les années coulent, comme se propage une onde à la surface de ses eaux. Sa quête s'arrête surtout, cette fois-ci, à la période de l'Occupation et aux plus récents événements traquant les liens secrets qui les unissent, à quarante ans de distance.A l'heure des partages, des renoncements, des maisons qu'on abandonne et des amis qui vous quittent, nombreuses sont les ombres qui surgissent de ce montage mélancolique et minutieux. Elles se nomment ici Cocteau, Jouhandeau, Georges Auric, Chardonne, Jean Prévost, t'Serstevens, Duhamel, compagnons parmi d'autres de cette merveilleuse promenade sans fin, qui ruse avec le temps et rend aux passés divers la frémissante vérité d'un éternel présent.

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Le temps immobile Tome 10 : L'oncle Marcel

Résumé éditeur

Avec ce dixième volume du {Temps immobile}, Claude Mauriac arrive au terme d'une oeuvre qui vit le jour en 1957 devant la tour Saint-Jacques. De ces milliers de pages qui témoigneront longtemps en faveur de notre siècle on a souligné, ailleurs et souvent, la portée singulière : voulaient-elles permettre l'irruption du Nouveau Roman dans le journal intime ? S'agissait-il au contraire, de prolonger la sage folie d'Amiel ou la ferveur des Goncourt ? L'avenir en décidera, qui seul offre son vrai profil à la rêverie des écrivains. De François Mauriac à de Gaulle, de Foucault à Genet, de Cocteau à Clavel ou à Mitterrand, de Paris à Malagar, cette chronique a capturé nos saisons dans son filet de mots et d'épiphanies, et elle les tient à jamais, intelligibles enfin. L'oncle Marcel, cet autre grand chasseur de temps est au rendez-vous de cet ultime épisode. Ce dernier volume comporte un index des noms cités dans {le Temps immobile}.