
Je pensais t'épargner
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l’avis des lecteurs
La quatrième couverture de ce roman m'a donné tout de suite envie de le lire.
La promesse d'une lecture intense et glaçante puisque l'un des thèmes abordés est la maltraitance infantile.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon moment de lecture en compagnie d'un roman policier.
C'est un thriller psychologique réussi et efficace !
Tous les ingrédients sont réunis pour que l'on soit happé par l'histoire. J'ai été agréablement surprise par ce roman et ses nombreux rebondissements.
Plusieurs thématiques fortes se glissent au fil des pages, apportant frissons, émoi et angoisse.
Des sujets percutants, sensibles et terriblement actuels sont mis en avant, mais je ne peux vous les dévoiler au risque de spolier l'intrigue.
Attendez-vous donc à des coups de théâtre jusqu'à la dernière page.
C'est une enquête policière prenante et addictive.
La plume de Pétronille Rostagnat est simple, fluide et énigmatique.
Un thriller à suspense, captivant que je vous recommande.
Je suis heureuse d'avoir découvert cette autrice que j'aurai plaisir à lire à nouveau.
Quatrième de couverture
Une fillette est trouvée morte dans le coffre d’une automobile. Le père, accusé de maltraitance par son épouse, est soupçonné du crime. Très vite, la commandante Laroche, qui dirige l’enquête, réalise que l’affaire est loin d’être simple. Surtout lorsque l’avocate Pauline Carrel se saisit du dossier. Une quête de la vérité qui va confronter les enquêteurs aux tabous les plus redoutés.
Mon avis
« Je pensais t’épargner » …
Et bien, ni le lecteur, ni les personnages ne le seront dans ce roman et je suis ressortie de cette lecture le cœur en vrac. C’est le premier roman que je lis de Pétronille Rostagnat mais ce ne sera pas le dernier. Le sujet est difficile, bouleversant, puisqu’il s’agit de maltraitance et il est traité sous un angle inhabituel. Elle nous parle de la maltraitance invisible, celle qui se cache sous des dehors « policés », celle dont on ne peut pas envisager l’existence alors forcément, les victimes ont du mal à se faire entendre, lorsque c’est possible. Tout commence avec une voiture qui traîne devant un commerce depuis une semaine. Abandonnée sur place, la fourrière finit par intervenir et au bout du compte, l’horreur est là. Une petite fille en pyjama retrouvée dans le coffre.
C’est à Alexane Laroche que l’enquête est confiée. Elle est aidée de ses adjoints et d’un jeune bleu, Côme. Il débute dans le métier, il est parfois maladroit mais il observe et lui fait part de ses remarques. Ils ne sont pas toujours d’accord et c’est très bien car cela oblige chacun à argumenter, à aller plus loin qu’une lecture au premier degré. D’ailleurs, un point fort de ce livre est là. L’interprétation des événements, la relation entre les faits qui est différente. Parfois, c’est lié à l’histoire personnelle des protagonistes, parfois c’est simplement une intuition, une perception exacerbée. J’ai trouvé cet aspect du récit plus qu’intéressant, carrément captivant. Il est si difficile de voir au-delà des apparences. Quelques fois, ça arrange tout le monde de rester sur ce qu’on imagine avoir compris car au moins les choses sont réglées rapidement et on ne se pose plus de questions.
« Et une fois sortis du déni, rien ne s'arrange pour eux : comment se faire entendre ? A qui demander de l'aide ? Où s'adresser ? »
L’homme à qui appartenait le véhicule où le corps a été retrouvé est rapidement arrêté. Il est perdu, complètement hors service. Il demande à l’avocate Pauline Carrel d’assurer sa défense. C’est un vrai pit bull, qui a fait acquitter des personnes accusées des pires maux. Elle a un vécu personnel douloureux, elle essaie de vivre avec, d’en faire une force mais ce n’est pas aisé. Elle doit se donner la possibilité de faire confiance, d’accepter que les autres entrent dans sa vie, de croire en leur bienveillance mais cela lui coûte.
La policière et l’avocate sont très différentes et pourtant, elles vont se retrouver face à face plusieurs fois. Leurs conversations sont tendues, et elles ont des difficultés à communiquer, chacune restant sur la défensive. Il est obligatoire, pour les enquêteurs, d’avoir des preuves concrètes, pas des ressentis où les émotions peuvent avoir faussé la perception et pourtant….
Ce recueil est vraiment réussi, c’est un excellent cru. Il n’a, sans doute, pas été simple, de ne pas entrer dans un pathos exagéré, de rester sur ce qui se passe sans en rajouter. Pétronille Rostagnat a dosé son écriture avec intelligence. Rien n’est surfait, tout est précis, décrit avec ce qu’il faut de détails pour cerner ce qui se déroule sous nos yeux. On observe les individus, on ne peut rien dire, on reste spectateur et ça fait mal, si mal. L’auteur m’a bluffée, secouée, elle n’a pas choisi la facilité et pour cela, chapeau bas.
Une fillette est trouvée morte dans le coffre d’une automobile. Le père, accusé de maltraitance par son épouse, est soupçonné du crime. Très vite, la commandante Laroche, qui dirige l’enquête, réalise que l’affaire est loin d’être simple. Surtout lorsque l’avocate Pauline Carrel se saisit du dossier. Un quête de la vérité qui va confronter les enquêteurs aux tabous les plus redoutés.
Alexane Laroche est commandante de police au 36. On l’appelle un jour car on a retrouvé le corps sans vie d’une fillette dans un coffre de voiture. Très vite, Alexane soupçonne les parents d’être maltraitants. Mais les apparences sont trompeuses et la vérité sera plus difficile à faire éclater…
Avec ce thriller, Pétronille Rostagnat s’attaque à un thème qu’on voit peu en littérature, un tabou même de la société. Dès les premières pages, le lecteur est happé par cette intrigue sordide. Qui a pu maltraiter cette fillette? Qui l’a abandonnée dans ce coffre? Alexane va tour à tour soupçonner le père puis la mère. L’autrice prend plaisir à nous égarer sur des fausses pistes croisant les points de vue: celui d’une mère terrorisée ou encore d’un père aux abois. A nous de lire entre les lignes et de ne pas nous égarer.
Parallèlement, on suit Pauline Carel, célèbre avocate, qui va prendre la défense d’un des accusés, en guise d’expiations de ses démons intérieurs. Pauline et Alexane vont se croiser dans cette affaire. A chacune de défendre son point de vue, qui diffère bien évidemment.
Si j’ai pris du plaisir à suivre cette enquête, j’ai cependant été moins convaincue par sa fin qui m’a paru trop invraisemblable. C’est vraiment dommage car la plume de l’autrice est addictive, fluide, sans concession et je prendrai plaisir à découvrir ses prochains romans.
« Je pensais d’épargner » est un thriller haletant qui s’attaque à un tabou de notre société. Pétronille Rostagnat manie le verbe avec facilité pour nous entraîner dans une enquête sordide…
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